Ouf !

Il était temps les amis que je retrouvASSE ce blog, que je vous infligeASSE mes élucubrations, afin que vous me répondISSIEZ. Je dois improviser. Habituellement je mets ici un teste déjà écrit dans ma vie, qui n'était pas destiné à cela, car j'ai vécu à l'époque sans internet. On n'en meurt pas, mais on s'en rapproche. Doit-on être soi, briller ? Joindre des photos, ils adorent ça, les gens, les photos. Celle-ci par exemple :
C'est un antiphonaire, à Clermont-Ferrand, sur un lutrin de St-Allyre. J'adore Clermont-Ferrand, parce qu'elle sent la mort, le passé, l'épaisseur. Parce que mon grand ami Sidoine en fut évêque, parce que j'aurais tant aimé passer ma vie là-bas, ou à St-Flour. L'Auvergne est un pays du passé, d'une densité incroyable, et je me fous des discours démago qui veulent absolument y implanter des activités, créatrices d' Hhhhemploîoîoîs. Je m'en fous des emplois. Je veux de la méditation. Pourtant je ne suis pas auvergnat, mais lorrain. La vieille France, le Haut Moyen Âge, les Francs contre les Wisigoths, les Boches contre les Welsches, la fraternité des armes rouillées, avec des femmes qui vous sautent sur le ventre (même si ça n'est pas vrai). Le pays de la bonne vieille bouffe et de la haute littérature. Ici c'est Bordeaux
et si je vais à la ligne, tout saute. Mais c'est plat, par ici, les vignes sont trop bien peignées, le climat trop débilitant, l'accent à la limite du supportable (vers Béziers, ça devient franchement intolérable). Je sais que ce ne sont que d'infâmes préjugés.








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