RÊVES TELS QUELS

COLLIGNON NOX PERPETUA 3
RÊVES TELS QUELS A 2022 à 2054 01 26



Cette nuit je rêve que je suis professeur, avec le comportement d'un bachelier à l'oral : assis avec les autres dans un couloir, à même le sol ; un garçon m'en présente un autre : Thibo, « juif aussi » - mais suffit-il qu'un vrai en rencontre un faux pour trouver quoi se dire.

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 Cette illustration vient de la Tour Vésone à Périgueux

RÊVE DU 30 03 2022 A BRIENZ SUISSE


Balade en voiture avec papa-maman-Plancke. Les routes sont inondées. Je pénètre avec Plancke dans la cour d'une maison, à la faveur d'une télé bruyante. La route était inondée jusqu'aux yeux de Plancke. L'eau s'est résorbée. Une grille de mur entièrement trou d'eau [sic]. Ma mère qui me secoue : "Pourquoi es-tu pour le plaisir des femmes ?" Plancke, moi et d'autres dans une prison, qui ressemble à l'école de Pasly. On nous tend des espèces de battes molles. Trois ans ont passé. Mon camarade Plancke a les traits marqués, une petite moustache raide. Il dit qu'en moyenne, cette année, son père l'a moins battu.

Revoir cette "matière première" de l'année 2035, où les doublons sont à réduire.
2035

J'aimerais savoir ce qui se passe. Mon intelligence est intacte. Des épisodes me sont dictés, mais je n'ai pas dépassé l'an 1900. Wellesley-Leurbeyrolles : tel est apparemment le mot de passe. Renseignements pris, il s'agit dans le premier cas d'un gouverneur des Indes britanniques de 1797 à 1805, frère aîné de Wellington ; « Church and Wellesley » se trouve, pour sa part, à Toronto, dont il est « le quartier homosexuel ». Voyons le nom suivant, de haute noblesse française peut-être : il est de notre stricte invention. Dommage. Et c'est ainsi que je retrouve, dans le jardin enneigé de Pasly, cette femme magnifique et mûre que je désire et qui me désire. Elle tremble de froid, les possesseurs du jardin l'ont recueillie là, lui promettant ma venue prochaine.


A présent nous aimerions, elle et moi, nous réconforter mutuellement, à l'abri. Voici un vieux porche en bois, voûté à plein cintre. Mon épouse nous a rejoints ; l'intimité n'aura duré que quelques instants - pourquoi mon épouse Arielle se trouve-t-elle avec moi en ces circonstances ? pourquoi partageait-elle ma trouille intense, alors que la clé tirée de ma poche s'adapte parfaitement à la serrure ? derrière ce portillon ainsi surgi devant nous il nous semblait entendre les cris d'angoisse d'une femme qu'on menace (de la torture) ! Or cette porte basse donne dans une cour, celle d'un lycée battu des vents ; ce grand espace est garni de candidats au bac, malgré le plein hiver.
Partout règne un grand remue-ménage. Ma femme ne tarit pas de reproches, passe et repasse la porte, que j'ai pourtant soigneusement refermée derrière nous. L'angoisse et la peur étreignent chacun de nous trois. Elle se déshabille, et dans mon dos les deux femmes ont disparu, ont quitté la scène et l'histoire, condamnées à se combattre, ou à s'aimer, de l'autre côté du mur, dans le froid neigeux du jardin.
Pourquoi suis-je toujours voué à parcourir en bout de cour ces toilettes immenses, comme si j'y avais subi un viol permanent ? J'aperçois le dos voûté d'un génie de Contes, en frac, dont les épaisses moustaches dépassent de façon menaçante ; il me réclame d'une voix sombre le mot de passe. J'urine en hâte, avant qu'il ne se retourne ; au premier mouvement qu'il esquisse, vite, je m'évade par une lucarne. Par les toits. Une mansarde : sauvé. Deux lits crasseux, abandonnés, sordides : c'était la loge des pions, au temps de l'internat. Un coup d'œil par la fenêtre : le toit reste vide, personne ne me sui. Mais en tournant la tête vers le haut, je découvre tout un étagement de mansardes en quinconces, un vrai château de Chambord misérable.
Plus haut encore, une fille apparaît au coin d'un carreau crasseux. Je la rejoins par des étages intérieurs : « Je suis prête » dit-elle, mais c'est moi qui ne le suis plus. Alors, elle part, sans bien refermer la porte de cette autre mansarde. C'est alors que dans un spasme de terreur je m'aperçois que le grand Génie noir m'a rejoint par les escaliers. Pourtant il ne me voit pas. Sa fonction est d'être là, d'effrayer, sans passer à Dieu sait quel acte. Je sais à présent où je suis : à Guignicourt, où ma mère couchait dans la mansarde précisément de son père mort. C'est le Génie. Inoffensif, fantômal, mort. Pourtant je me roule sur le lit, hurlant de panique. Le génie s'est dissout dans les airs, mais les pas que j'entends gravir les escaliers sont bien présents, bien réels cette fois :la police, ou bien la milice, ou je ne sais quel groupe qui m'appréhendera pour avoir ignoré le Mot de Passe... Wellesley-Leurbeyrolles - mot de passe - femme mûre recueillie jardin neigeux Pasly cherche endroit pour coucher ensemble. Porte arrondie en creux vieux lycée. Partout des candidats, bac, remue-ménage. Anne est avec nous, trouille intense, ma clef s'adapte à la serrure. Cris, angoisse. Elle se déshabille. Elle entre et sort sans besoin de clef. Dans un autre rêve, toilettes géantes.
Un génie en frac et moustaches vu de dos me réclame le mot de passe, je dois me hâter - "Si je suis pris, je m'évade par les toits". Mansarde à deux lits crasseux, abandonnée, pour les pions au temps de l'internat. Une fille apparaît derrière un carreau crasseux dans l'étagement des toits chaotiques supérieurs.
Dans un autre rêve, pièces du village de Guignicourt. La femme est prête je ne le suis plus. Elle part, mais ne parvient pas à fermer la porte. Enfin le génie y arrive, sans être véritablement présent. Je me roule sur le lit en hurlant. On arrive pour me surprendre...

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