TEXTES LIBRES 2
Ma première vision d'Ajaccio
T E X T E S L I B R E S II
32 02 23 35 02 13 1
VERANTWÖRTLICH 32 03 16
“Responsable”. “Qui doit répondre ». Sur le qui-vive. Qui m’a félicité ? fait honte ? Adepte non du confucianisme, oui bien du confusionnisme : dès ma première volonté, l’engourdissement me gagne le cerveau, merde à Sartre : « Imagine tes ailes, et tu voleras ».
Si tu veux penser le sommeil te prend.
Au culte du héros succède la fourmi.
Sa case sur le damier.
Aucune discussion n’est jamais constructive.
Ballottés d’un os à l‘autre de nos crânes.
Le Groupe.
Je ne suis responsable de rien.
C’est vous dire si je régresse.
Choisissez donc : soit de rabaisser l’enfance, soit de l’exalter – mais s’il faut exalter la nature, encensons le cadavre.
« Enrichissez-vous »
« Jamais le tronc d’arbre ne se fait crocodile ».
EL GRECO 32 03 18
Si j’affronte, si je pense, somme. Fragile !
Sachant qu’il y eut rupture ; que l’odeur m’a quitté (homme du sud en Islande, sucre de canne, torréfaction des fèves) – pincement du cœur pour le gel du temps à ne plus tracer ni former – je lui en veux encore de ces détours de temps perdus à ne plus du peintre, aux longues consolations du saxo robinet, au Greco j’ai toujours préféré Zurbarán homme tombé sur un trône de buis, velours et or. L’homme se laisse accaparer, un disque tourne et le voilà distrait, je capte tous les bruits.
Volonté qui s’en va et n’est jamais venue
Lutte inégale : tous ont choisi l’enfant
Je compte les minutes et me lamente
Gréco ? Avait trouvé la solution. Ne m’intéresse pas.
LA BELLE 2032 03 24 7h 15
L’été fait gonfler les bites et les cancers.
Sorti le rat de sa cage, posé devant lui, le rat flaire et ne boit pas. Renifle le bras de l’homme. Le travail ne vaudra plus rien ; cinq heures au réveil sur la table, tourne et s’étire sur ses pattes arrière. L’homme rongé par les cancers. L’animal sent la vieille urine. L’homme nettoie la cage de fond en comble. VERANTWÖRTLICH 32 03 16
“Responsable”. “Qui doit répondre ». Sur le qui-vive. Qui m’a félicité ? fait honte ? Adepte non du confucianisme, oui bien du confusionnisme : dès ma première volonté, l’engourdissement me gagne le cerveau, merde à Sartre : « Imagine tes ailes, et tu voleras ».
Si tu veux penser le sommeil te prend.
Au culte du héros succède la fourmi.
Sa case sur le damier.
Aucune discussion n’est jamais constructive.
Ballottés d’un os à l‘autre de nos crânes.
Le Groupe.
Je ne suis responsable de rien.
C’est vous dire si je régresse.
Choisissez donc : soit de rabaisser l’enfance, soit de l’exalter – mais s’il faut exalter la nature, encensons le cadavre.
« Enrichissez-vous »
« Jamais le tronc d’arbre ne se fait crocodile ».
LA BELLE 2032 03 24 4
2032 03 24 7h15
L’été fait gonfler les bites et les cancers.
Sorti le rat de sa cage, posé devant lui, flaire et ne boit pas. Renifle le bras de l’homme. Le travail plus rien ne sera. Cinq heures au réveil sur la table. Le rat tourne et s’étire sur ses pattes arrière. Le cancer ronge l’homme. L’animal sent la vieille urine. Nettoyer la cage de fond en combles.
Le médecin fixe l’homme en face. Celui-ci s’est assez gratté, assez frotté assis sur la cuvette. Le rat trottine sur la table, cherchant par où sauter, lui rappelant sa volonté de lutte.
« Je ne veux plus de vérité »
Le rat saute. Il a dû le chercher parmi les pochettes et le replace dans sa cage propre ; le premier réflexe de ces animaux, lorsqu’ils sont saisis, n’est-il pas le sursaut de la peur ? leur ventre fragile s’enfonce et revient.
Le rat s’agite et mord les barreaux. Confectionner de longues laisses et ramener d’un coup sec la bête en cavale.
Je ne peux pas récrire Homère ni la Bible.
En ce temps-là le temps ne savait pas qu’il existait. Les rongements du rat deviennent frénétiques je dois préparer le repas la cage et les barreaux sont nécessaires à l’entretien des dents mais l’heure avance. Le manque d’amour m’a rendu fou. L’heure tourne il faut courir. Même Ingheborg est méconnue hors de son pays.
8h23
VAS-Y NÉNESSE 2032 04 14
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