Singe vert n° 30 Féminisme
COLLIGNON HARDT VANDEKEEN LE SINGE VERT TOME III
Avertissement
Ce numéro contient des affirmations parfaitement démentes, des
cris de haine ignobles et pitoyables, et ne doit être considéré
que comme un documentaire sur ce que le délire peut produire chez un
détraqué. Comme le dit Molière en marge de son "Tartuffe",
"C'est un scélérat qui parle". Il n'y a là nul appel
au meurtre ni au viol, moi je suis un père de famille bien pépère
et je ne veux pas d'emmerdes. A bon entendeur, salut.
PRENDS LE FEMINISME ET TORDS-LUI LE COU
Entendons-nous bien : je suis féministe.
Entendons-nous mieux : je suis misogyne, résolument, définitivement
misogyne.
Féministe, car vigoureux partisan de la liberté de conception et
d'anticonception, de l'avortement libre et gratuit, du droit absolu à
toutes les formes de sexualité entre adultes consentants ; de la
rigoureuse égalité des salaires, de la parité hommes/femmes dans
les affaires publiques. Les femmes sont aussi capables de tout ce
qu'on voudra que les hommes, bien plus souples en tout cas dans
toutes les conversations où elles font preuve d'une bien plus grande
ouverture d'esprit que les hommes.
Rien de plus agréable en particulier pour un homme que de
travailler avec des femmes, voire sous l'autorité d'une femme: car
là où cette dernière use de diplomatie, vous faisant doucement
comprendre ce qu'il faudrait ou aurait fallu faire, l'homme se croira
obligatoirement tenu de mettre ses couilles sur la table et de
gueuler que bordel de merde c'est lui le chef ; archi-pour
l'accession des femmes aux plus hautes fonctions directoriales,
politiques et religieuses - à quand une femme présidente de la
république? à quand une papesse ? - ennemi farouche enfin de tout
fanatisme visant à réduire la femme aux fonctions de sac à foutre
qui ferme sa gueule ( ça, c'est le ton "Singe Vert" ;
juste pour ferche).
Mais là n'est pas la question. Moi ce qui m'intéresse, c'est
l'amour. C'est en cela que la femme - sans sectarisme.. - me concerne
au premier chef (ce chef-ci est plus bandant que l'autre) ;
But - aber - je suis tout aussi inévitablement misogyne quand je
lis et relis les mêmes éternels et sempiternels mensonges rabâchés
par les journalistes "en mal de copie" convertis en sociologues d'un coup de braguette magique. Le credo de ces nouveaux
bêlants est en effet désormais d'aller partout clamant que "la
femme, ça y est, est libérée, choisit les hommes, drague,
revendique son autonomie, son indépendance, et baise à tire la
Rigault" (grosse cloche de Rouen : pour la mouvoir, il fallait
que les sonneurs s'enivrassent bien à fond) " tandis que
l'homme" (je poursuis), "le pauvre, complètement largué,
ne parvient plus à assumer, se recroqueville, crie "maman"
dès qu'on le touche et prétexte le mal de tête pour se dispenser
de passer à la casserole."
Et nos sociologues d'occase de remarquer finement que la Fâme est
en tête de la pointe de la flèche du progrès, alors que l'homme,
ce pauvre couillon rétrograde, se "cramponne à ses privilèges"
et ne sait plus à qui se vouer, partagé entre la démission,
l'effémination (les putes n'ont-elles pas en effet paraît-il besoin
de plus en plus de bougies dans le cul de ces Messieurs pour les
faire bander, c'est le dernier scoop, très peu pour moi merci) -
bref, les mâles déchus voient enfin battre en brèche leur puante
suprématie.
"Les étudiantes américaines", écrivait je ne sais plus
quel journaleux des années 60 - des années 60 ! - "revendiquent
désormais ouvertement une activité sexuelle auprès de leurs
compagnons, qui ne semblent plus en mesure de les satisfaire" -
des étudiantes américaines ? dans les années soixante ? Mais où
t'as vu ça, mec ? Quand je pense qu'elles en sont encore à te
foutre un procès dans les pattes dès que tu les regardes en face
plus de trois secondes !
Telles sont les conneries qu'on lit depuis plus de trente ans dans
les magazines... Eh bien je vais vous dire, moi, ce que j'ai
remarqué ; non pas la vérité vraie, mais ma vérité à moi qui
Nom de Dieu en vaut bien une autre. Lorsque le Phphéminisme a
commencé à se manifester, dans les Dix Glorieuses 68-78, j'ai eu
très, très, très exactement l'impression d'entendre les
jérémiades de ma mère et de ma grand-mère. Les Fâmes ne
manqueront pas de me faire observer que c'est bien la preuve de la
pérennité de ce sentiment d'oppression, et que "de tout temps,
en tout lieu", la femme s'est sentie brimée par l'homme.
Exact. Mais voyez-vous, entendre rabâcher ces récriminations sitôt
qu'on ouvre la bouche pour engager une conversation d'amour ou disons
"de charme", c'est proprement refroidissant. Pour
l'érotisme, c'était râpé. Ma mère et ma grand-mère
considéraient l'acte sexuel comme barbare, inutile et dangereux. Je
me souviendrai toujours de cette suave initiation pratiquée par ma
grand-mère - qui me l'avait racontée avec fierté, comme preuve de
son modernisme et de son ouverture d'esprit, à l'égard de je ne sais plus quelle petite
fille :
- Et tu as déjà vu un zizi ?
- Bien sûr, celui de mon petit frère !
- Et tu sais que ça peut être dangereux le zizi, qu'il faut y
faire attention, que ça peut donner des enfants ?" - quelle
horreur en effet ! ça viole, ça défonce et ça féconde !
Autrefois, une femme sur trois mourait en couches à son premier
enfantement. Ca ne les a pas quittées.
Dans un film de Blier, Gérard Blanc craint de se faire mettre par
Gérard Depardieu. Sa femme lui dit :
- Il me le fait bien à moi !
- Oui, mais moi je suis un homme !
- Et alors ? mais c'est la même chose, mon vieux ! on se fait
pénétrer ! il faut y passer, ça vient vous buter dans le fond !
Beurk. Pouah.
Autre propos fleuri, de ma grand-mère :
- Y avait les poules à rentrer, les lapins et le cochon à nourrir,
le repas à préparer, et des fois à onze heures du soir la journée
n'était encore pas finie !
Merci grand-mère. Et tout à l'avenant.
- Mais il n'y a pas que ta grand-mère dans la vie !
- Non, il y avait aussi ma mère, et toutes les bonnes femmes qui
fréquentaient ma mère, qui se ressemble s'assemble.
- Et ça ne t'est jamais venu à l'idée de sortir du milieu de ta
mère ? (elle est fine, celle-là)
- C'est indélébile coco, les premières impressions. Oui, j'ai
entendu cela partout, partout, quelle que soit la femme, quelle que
soit la fille : les hommes sont de gros dégueulasses, point. Il y en
a même qui vous proposent de coucher avec vous, chère Marie-Claire,
je suis très embarrassée : je croyais pourtant que cet homme
m'aimait, or, voyez ce qu'il me demande...
Vous croyez que c'est marrant de lire des choses de ce genre dans
le "courrier des lectrices" quand on a seize, dix-sept ans
?
Vous croyez que c'est remontant d'entendre à la télévision tout
récemment une jeune femme déclarer, lors d'une émission littéraire
s'il vous plaît, et se tournant de droite et de gauche pour quêter
un acquiescement général qui ne semblait faire aucun doute : "Qu'y
a-t-il de plus laid qu'un sexe masculin ? à part bien sûr celui de l'homme qu'on
aime..." Là j'ai cru quand même que Sollers allait s'étouffer
de rire - mais c'est grave ! c'est très grave !
Pourquoi ne pas dire alors pendant qu'on y est "Tous les Juifs
sont des - ceci cela - mis à part Untel qui est mon meilleur ami ?
de toute façon j'ai toujours eu l'impression que les femmes
finissaient par épouser un homme parce qu'il fallait bien le faire,
et pour se protéger une bonne fois pour toute de tous les autres qui
sont des salauds et des violeurs sans intérêt...
Bref, le mari, c'est "le bon Juif".
De toute façon pour parvenir à obtenir les faveurs d'une "fille",
c'est un tel parcours du combattant - elles attendent, sur la
défensive, toutes griffes dehors, et elles te font évoluer, à
droite, à gauche, comme un chien savant, et attention, c'est le sans
faute ou rien ! bref quelque chose de si harassant que le mec se
retrouve pieds et poings liés, complètement ridiculisé avec sa
tumeur au bas du ventre et à bout de souffle sous la férule de la
gonzesse, qui, ben non, finalement, a changé d'avis, n'a plus envie,
et préfère se branler.
D'ailleurs vu la façon que les mecs ont encore et toujours de
baiser, je la comprends.
Alors évidemment j'entends d'ici les hommes qui me disent : "Tout
de même, dans les années soixante-dix, ne viens pas me dire que tu
ne t'envoyais pas qui tu voulais !"
Ça va pas ? Non mais ça
va pas mon vieux ? Tu ne t'en envoyais pas plus qu'avant ou après -
qu'est-ce que c'est que cette légende à la graisse de couilles ? Tu
avais droit à la morale, mon vieux ! à toute la satanée leçon de
morale ! On n'était pas des objets ! Ca ne se passait pas du tout
comme ça! On était des femmes libres, libérées, on choisissait !
- et voilà le grand mot lâché : choisir.
Les femmes veulent faire l'amour, plus la fidélité, plus la
sécurité, plus la bonne paye, plus le trois pièces-cuisine,
plus... Alors forcément : là où les hommes quémandent un croûton
de pain, les femmes exigent toute la pâtisserie fine : un type qui
reste avec elles, qui l'entretienne, puis qui devienne son toutou, et
qu'elle puisse ronger toute sa vie en l'emmerdant jusqu'à finir par
lui baiser la gueule de dix ans de longévité. On interrogeait
là-dessus une centenaire: "Est-ce que ça ne vous fait rien que
les hommes vivent en moyenne dix ans de moins que vous ?"
Réponse :
- Moi si je me suis mariée et si j'ai pris un homme, c'est pour
avoir des enfants. Le reste, ça m'est bien égal comment ils vivent,
les hommes. " Et comment ils meurent, donc...
Interrogé au sujet de ses vieilles dames et de leur vitalité, le
dessinateur Jacques Faizant répondit un jour en public que l'homme était en effet complètement
usé, vidé, fini à soixante-dix ans (ça me rappelle une réflexion
entendue dans un magasin, par une vieille femme justement : "Oh
ça ne vit pas vieux un homme, allez !" - d'un ton de mépris
absolument inimaginable - mais on ne gifle pas les vieilles dames) -
eh bien donc ! que répondit Jacques Faizant ?
"Les femmes, voyez-vous - prenant bien son temps, tirant sur sa
pipe - ont leurs soucis, n'est-ce pas..." (sous-entendez :
"...que les hommes ne peuvent comprendre." (murmures
d'approbation féminine dans l'assistance). Un temps : "...les
hommes ont leurs soucis - plus ceux de leur femme." (hurlements
de joie masculins, battements de mains).
Soyons brutaux : les bonnes femmes n'ont strictement aucun besoin de
mec, je parle d'un point de vue sexuel. Je me souviendrai toujours de
ce que Simone de Beauvoir a découvert très tôt lorsqu'elle était
jeune fille ; elle l'a écrit dans le Deuxième sexe : que les hommes
avaient besoin des femmes, mais que les femmes n'avaient pas besoin
des hommes. Ça ne
s'invente pas. Et s'il y a une chose et une seule que la prétendue
"révolution sexuelle" a bien valorisé auprès des femmes,
c'est bien la légitimisation, que j'approuve sans restriction, de
leur branlette ; la devise de l'Angleterre est "Dieu et mon
droit", celle des femmes "Moi et mon doigt". Et les
femmes se sont vite rendues compte - et comme elles ont raison !
parce que ce n'est pas avec la façon de faire des mâles, je rentre
et pschitt je sors (80% des hommes de trente ans sont éjaculateurs
précoces) ou bien je bourre je bourre et ratatam, que les femmes
sont près de se mettre à jouir - qu'on ne prenait jamais aussi bien
son pied que seule ou entre copines ("des orgasmes de plus d'une
minute", c'est dans Gazon maudit).
Mais ce faisant, dit la pintade, elles ne font tout simplement, et
je vous renvoie au début de ces lignes, que renouer avec tout ce
qu'on peut trouver de plus conformiste chez la femme : le refus
systématique de la baise. Delphine Seyrig déclarait à qui voulait
l'entendre que l'homme était près à subir toutes les épreuves,
toutes les humiliations du monde, voire de traverser un lac de merde,
pourvu que sur l'autre rive il y ait un coup à tirer.
Je lui répondrais que la femme est prête à faire très exactement
la même chose, pourvu qu'elle puisse ne pas baiser ; depuis l'aube
des temps, la femme n'aime pas baiser. Du moins avec un homme. Comme
dit Brassens, "Quatre-vingt quinze fois sur cent / La femme
s'emmerde en baisant. Je t'ai engueulé une fois comme du poisson
pourri une certaine T.C. parce qu'elle me racontait benoîtement que
plusieurs jeunes filles dont elle faisait partie, devant faire les
vendanges sur une île grecque, s'étaient mutuellement mises en garde : "Il
faudra faire attention, avec tous ces Grecs !" Réflexion
présentée comme toute naturelle, tout innocente ! Vous croyez
peut-être qu'il n'y en aurait eu ne fût-ce qu'une, pour avoir une
aventure de vacances ? pas du tout ! La grande préoccupation de ces
demoiselles était surtout de ne pas baiser ! Surtout, bien préserver
la petite tranquillité pantouflarde de leurs petites branlettes,
seules ou entre elles !
Oui, elles sont libres, toutes les femmes sont libres et nous sommes
en république ; mais dans ce cas, je suis moi aussi parfaitement
libre de commenter ce comportement répugnant de racisme
anti-masculin. Voyez-vous mesdames, quand un homme éprouve une
attirance sexuelle pour une femme, il cherche au moins à se
rapprocher d'elle, à entrer en contact, à se montrer tendre, je ne
sais pas, chacun son petit jeu ; si par extraordinaire, j'ai bien dit
par extraordinaire, une femme éprouve un désir sexuel pour un
homme, elle se gardera bien de faire les premiers pas.
Elle commencera par s'enfermer soigneusement dans sa chambre, bien à
l'abri, elle s'astiquera deux ou trois fois, et ça lui passera.
C'est ainsi que les femmes peuvent se vanter - singulière
vantardise... - de "tenir sans hommes" des mois et des
années - et de nous faire la morale, la morale, la morale...
Angélisme et chasteté... Tu parles ! moi aussi je peux tenir dix
ans sans femmes, à trois branlettes par jour, pas de problème...
C'est la femme au contraire qui reste en arrière. Elle redécouvre
le vieux fond féminin de fausse abstinence. C'est d'un archaïsme
navrant et à y bien regarder redoutable : la fameuse libération
sexuelle de la femme ne consiste en fait qu'à s'abstenir, et à
choisir, c'est-à-dire à se choisir soi-même, nul n'étant
considéré comme digne d'accéder aux inégalables faveurs de son
Précieux Cul.
L'homme, pendant ce temps-là, peut toujours s'astiquer - il n'a pas
le choix, lui. Parfois il est vrai, il accède, de façon
infinitésimale, aux joies de l'amour ; mais le plus souvent, c'est
tout pour les mêmes, qui par-dessus le marché se plaignent que les
femmes sont "trop faciles", n'est-ce pas Monsieur Sollers
(toujours lui) et font les dégoûtés, dont évidemment je ne fais
pas partie, haha, vous croyez que je ne vous ai pas repérés avec
vos gros rires papiers-gras...
Parce que je vous entends d'ici depuis longtemps, les mecs, toujours
le même chœur des mâles
depuis que j'ai quinze ans ce qui ne me rajeunit pas. Votre discours
n'a pas varié je ne dis pas depuis les années cinquante mais
carrément depuis l'Antiquité. Vous battez les femmes en connerie,
et franchement il faut le faire. Avec vous ce n'est peut-être pas la
bitte de bois, mais en
tout cas c'est la langue de bois :
"Mais mon vieux ! je ne sais pas moi ! mais c'est é-vi-dent !
Y a qu'à ! c'est toi qui ne sais pas t'y prendre !"
Hahaha (re).
...Donc à vous entendre il vous suffit d'ouvrir votre braguette
pour que les femmes tombent comme des mouches. Les mouches peut-être,
mais les femmes non. Il est hallucinant que mes congénères se
permettent de me tenir des conneries pareilles sans la moindre
variante et quel que soit l'homme. Alors comme ça, en dépit de
toutes les lois les plus mathématiques du calcul des probabilités,
je suis le seul homme de France et de Navarre et de toute éternité
à "ne pas savoir m'y prendre" ? Le seul ?
Vous vous foutez de ma gueule ?
Dans un premier temps je réplique, avec la plus éclatante mauvaise
foi, qu'à les vois "s'y prendre", justement, c'est-à-dire
s'y engluer, j'ai bien envie en effet de ne pas suivre leurs traces
baveuses et de ne pas "m'y prendre". J'ajoute même qu'à
considérer leurs pitoyables courbettes, pitreries et gonflettes de
couilles, j'ai honte. Pour eux, et pour les femmes - car le plus
écœurant, c'est que ça marche. Vous passez pour des cons, les
mecs, je vous le dis.
- Oui, mais on tire un coup.
- C'est trop cher.
"Je veux moi ET baiser ET ne pas passer pour un con.
Nietzsche disait à peu près qu'il souhaiterait que la rencontre
entre l'homme et la femme se situât au plus haut niveau de l'esprit,
alors qu'elle n'est hélas le plus souvent qu'une rencontre de deux
bêtes qui se flairent...
Donc : mes compliments Mesdames ; les hommes sont des cons, mais
vous n'êtes pas en reste. C'est vraiment bien la peine de jouer les
angéliques. De toute façon l'amour avec une femme se résout
toujours plus ou moins à l'un de ces trois cas de figure : ou
l'insensibilité de la femme, ou sa feinte, ou sa jouissance, mais
dans ce cas-là comme dans les deux autres, vous êtes
nécessairement, vous le mâle, en dehors du coup, puisque la femme
se fait reluire en dehors de vous, et de façon tellement supérieure
à la vôtre, qu'il ne vous reste plus qu'à serrer les dents en
pensant à votre percepteur pour éviter de tout lâcher.
Car les hommes ont peut-être appris à ne rien reprocher aux femmes
insatisfaites, les pauvres victimes (et en plus, c'est votre faute, ben voyons), mais
pour ce qui est d'une défaillance de votre part, vous vous la
reprendrez toujours illico, bien à chaud et sans délai sur le coin
de la gueule : que voulez-vous, ce n'est tout de même pas aux femmes
qu'on a appris à se montrer chevaleresques...
Ce n'est pas le sens de l'humour qui m'étouffe, je sais - quoique -
mais ce qui m'ôte l'envie de rire, ce qui ôte par-là même de la
force à mon argumentation délirante, ce qui risque même de me
faire attaquer pour incitation à la haine sexuelle pour peu qu'il y
ait une femme assez stupide pour ne pas distinguer tant de
souffrance indissolublement liée à tant de ridicule - mais
rassurez-vous, je donne dix ans à la France pour rejoindre comme
d'habitude le prêt-à-penser américain, et décréter que de tels
écrits tomberont désormais sous le coup de la Loi de Censure.
...Quand je pense que les Américains préfèrent laisser une femme
seule dans un ascenseur pour ne pas risquer de poursuite en
harcèlement sexuel ! quand je pense que les Américaines, pis
encore, se permettent d'accepter, de trouver flatteur un tel
comportement comme un hommage qui leur est dû sans crever de honte !
Elles ne crèvent pas de honte !
Quand je pense qu'il est interdit - c'est dans la Loi ! - de les
regarder plus de cinq secondes de suite sans être poursuivi !
Quand je pense enfin que dans les entreprises israéliennes - encore
plus fort, encore plus con qu'aux Etats-Unis - il est désormais
interdit d'inviter une collègue au restaurant ou au cinéma, en
raison de la connotation de drague et de sexualité que cela implique
! Et les femmes acceptent tout cela, et elles ne crèvent pas de
honte !
Quand tu croises une femme, et que tu la regardes, tu vois se former
sur ses lèvres le mot "ta gueule" ; ou encore, elle te
regarde d'un air, d'un air ! méprisant au dernier degré, du style
"Je te fais bander, connard ?"
Mais qu'on nous les coupe une bonne fois pour toutes, et qu'on n'en
parle plus ! Voilà justement où je voulais en venir : j'espère,
j'espère de tout cœur,
j'espère sincèrement qu'un jour les manipulations génétiques,
permettant déjà la parthénogénèse, le clonage entre femelles et
autres techniques merveilleuses dont j'espère bien voir avant de
mourir les applications techniques étendues à l'humanité entière,
permettront un androgynat généralisé, voire une suppression
radicale et définitive de tout ce qui de près ou de loin pourrait
rappeler un quelconque individu de sexe masculin, qui ne sait que tuer, violer, faire des guerres, massacrer
des Indiens, des Arméniens ou des taureaux, parce que toutes ces
ignominies, ce sont bien les hommes, et pas les femmes, qui les
perpètrent, comme le dit si justement Renaud dans sa chanson sur Mme
Thatcher.
Ainsi les femmes pourront-elles enfin s'envoyer en l'air toutes
seules ou entre elles, comme elles le pratiquent massivement. Très
éventuellement, on pourra envisager de parquer quelques mâles dans
des réserves, comme les bisons, pour les quelques femelles
dépravées qui apprécient les gros coups de piston barbares -
encore cette mesure conservatoire même ne présenterait-elle aucun
caractère de nécessité absolue, puisque les femmes pourront
toujours se harnacher d'un gode, qui au moins ne débande pas en
trois va-et-vient.
Bien sûr, c'est l'homme qui a créé tout le progrès du monde, en
matière scientifique et médicale particulièrement, et comme le
disait Gramsci, "Si l'on avait attendu les femmes pour faire la
révolution, on en serait encore à l'âge de pierre", mais
"nous avons changé tout cela", les femmes sont
parfaitement capables (voir plus haut) de mener à bien toutes les
recherches possibles - mieux vaudrait de toute façon étendre le
progrès tel qu'il est à toute la terre au lieu de laisser en rade
les 7/8 de la population mondiale - et faites-moi confiance elles ne
détourneront pas les objectifs de la recherche scientifique pour
fabriquer des bombes H à destination des Etats islamistes. .
En bref, je suis pour l'extinction systématique et progressive PAR
VOIE NATURELLE de toute créature de sexe masculin. COMME ÇA
LES FEMMES ARRETERONT DE NOUS FAIRE CHIER.
...
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