LE SINGE VERT N° 86

 

COLLIGNON Bernard



Le singe vert



der grüne Affe

Numéros 86 - 95




LE SINGE VERT 86

ORANGE MECANIQUE


La revue qui donne des leçons aux donneurs de leçons



1069 Rien n' invite tant à s'approcher d'un autre que ce qui en sépare, et quelle plus infranchissable barrière que le silence ?


Marcel Proust

A la recherche du temps perdu – Le côté de Guermantes p. 122 Pléiade


Les sottises ci-après imprimées n'engagent que leur auteur. Vous êtes priés le cas échéant de vous en référer à lui-même, et de ne pas vous laisser aller à des comportements dénonciateurs de la plus basse espèce, merci.





Je l'ai pas lu je l'ai pas vu mais j'en ai entendu causer, comme disait Cavanna (et d'autres) sur Charlie Hebdo de 69 à 81; juste feuilleté, puis je l'ai reposé, parce qu'en effet, des assassinats, des tortures, et plus si affinités, nous en avons notre ration tous les jours et ça déborde par tous les trous. Seulement, là n'est pas la question. Et ce que nous avons vu, le dernier samedi de février, c'est Laurent Ruquier, présentant La France Orange Mécanique d'un autre Laurent, Obertone, sur France2 : un petit homme tout rabougri, tout mal à l'aise, sapé comme un prof, mal coiffé, timide, honteux, mal accueilli, mais sachant émettre quelques points de vue d'une toute petite voix, terrorisé mais vaillant.

Comme il va répétant, calmement, que la majorité des attaques, viols, viols et autres joyeusetés sont commis par des personnes non pas étrangères, mais issues de certains pays pour ne pas dire ethnies, appelées aussi dans l'ineffable novlangue de la bien-pensance "minorités visibles", forcément, ça n'a pas plu. Cependant, depuis un certain procès contre Zemmour, qui a essuyé les plâtres comme souvent, tout le monde reconnaît désormais que c'est vrai, que c'est un fait, quelles qu'en puissent être les causes, qui sont hors sujet face aux chiffres. Il est possible que cela change, mais ça n'en prend pas le chemin, à entendre les discours stupides sur les "atrocités" de la colonisation, le rétablissement de la paix entre tribus par exemple, en remontant jusqu'à la prise d'Alger tant qu'à faire (il était impossible de circuler en Méditerranée vu la piraterie exercée par des marchands d'esclaves, africains) - nous vous rappelons que les Anglais ont brûlé Jeanne d'Arc sur le rocher de Sainte-Hélène, et que les Boches nous ont fusillé je ne sais combien de résistants : allons-y pour la thèse de l'ennemi héréditaire, c'est vachement intelligent).

Les changements souhaités pour les immigrants peuvent prendre des générations encore. Mais pour l'instant, c'est nous qui sommes dans cette génération-ci, et on ne nous fera plus sacrifier "pour le bonheur des générations futures", ce pipeau-là, nous l'avons déjà entendu grincer. Alors, tout le monde est tombé sur notre journaleux, tout en le laissant parler tout de même, soyons objectifs. Obertone dit en particulier que si le programme économique et social de Marine (laquelle ? deuxième femme préférée des Français après Christine Lagarde, manque plus que Boutin pour compléter le podium) ne vaut pas tripette, ses considérations (n'oublie pas, Ali, tes rations) sur l'immigration attirent son total assentiment. De toute façon si je peux me permettre, c'est tellement vrai que tout le monde finira par en tomber d'accord, sans pour autant devenir Breivik d'Oslo. Or, ce qui dérange visiblement nos auditeurs, ce n'est pas cela : c'est que le journaleux, tout petit, tout terne, tout gris et tout timide, se défende d'être lepéniste. Il a tort. Il sait très bien, l'auteur, que s'il affirme son allégeance à cette théorie, tout le monde lui collera son étiquette sur le dos, son étiquette d'infamie. Et c'est cela qui m'a le plus écœuré : la réaction de l'animateur . "Si vous étiez franchement de gauche ou de droite, nous pourrions vous situer, faire la part des choses ; mais PERSONNE NE VOUS CONNAÎT, VOUS SORTEZ D'ON NE SAIT OU." Eh non, Monsieur Ruquier, l'autre Laurent, là, en face, le petit cloporte à la Houellebecq, ne fait pas partie des "gens connus", du "tout Paris", des vedettes sans cesse invitées, qui bêlent toutes le même refrain sur "le bonheur de l'autre", "la chance de la diversité", "le désir de partage" ("quand y en a pour neuf, y en a pour cent" – ah bon ? ah tiens ?) des prescripteurs de bonnes expressions politiquement correcte ("Vous dites des choses que je n'ose même pas répéter", on fait sa chochotte, L.R. ?), de bonnes statistiques (on peut d'ailleurs leur faire dire ce que l'on veut, l'émission l'a bien souligné : n'importe qui peut s'amener avec d'autres chiffres, tous plus invérifiables les uns que les autres, ou parfaitement contradictoires selon les sources). Mais le péché suprême, visiblement, c'est que Laurent Obertone sort d'on ne sait où en effet. Il sort du peuple, des gens gris, ternes, sans instruction, méprisés par les intellos, foulés aux pieds par les bobards de la désinformation, car la plupart des bulletins d'information sont désormais formatés par des professionnels du mensonge et de l'omission ; il représente, Obertone, tous ces ignorants, qui feraient bien mieux de ne jamais sortir de là où ils sont, et qu'il est si facile d'exciter à la méfiance et à la haine, et pas seulement dans les populations "sans instruction" des pays arabes.

UNE MAJORITE DU PEUPLE SAIT PARFAITEMENT QU'ON SE FOUT DE SA GUEULE, ET CA COMMENCE A SE REPANDRE. ...

Alors évidemment, dira Péguy (encore un sale con de facho) : le plus dangereux, c'est en effet celui qui ne dit pas cela, mais qui ne dit pas non plus le contraire, qui navigue entre deux eaux, parce que les gens, les vous-et-moi, ne retiendront forcément de lui que les images fortes, même inexactes, même polémistes, et surtout polémistes et pamphlétaires. Je comprends parfaitement ce que veut dire Laurent Ruquier, mais il l'a mal exprimé aussi : il a donné l'impression de vouloir juger les gens sur des étiquettes, droite, gauche, centre, Front National (nécessairement fasciste, raciste et pousse-au-crime), Front de Gauche nécessairement excellent, Parti Socialiste "ça se discute" comme on dit. Or, les idées n'appartiennent plus aux partis ni aux catégorisations traditionnelles. Méfiez-vous, Gensses de la Télé : les ignorés, les systématiquement refoulés par les médias, ne sont pas, justement, des refoulés, car ils sont parfaitement conscients de leurs mécontentements et de leurs programmes, même délirants. Et de ces petites gens traîne-savate, qui se grattent la jambe sur les plateaux et ne savent pas s'exprimer avec aisance, mais avec détermination, pourrait bien sortir une vague immense qui foutra la France en état de Révolution Française, pas forcément dans le sens où le souhaitent les actuels révolutionnaires en culottes courtes.

Obertone a fait entendre sa voix, malgré les vociférations très bien maîtrisées par le meneur de jeu. Timidement, honteusement, mais sans en démordre d'un fil. Certains en ont plus qu'assez de se faire refuser le droit de "passer sur les médias" uniquement parce que tels ou tels ont décidé de les affubler de tel bonnet d'âne ou de telle croix gammée de carton-pâte. Tenez compte de tous ces avertissements. Prenez-les au sérieux. Sans mépris. Avec objectivité, une objectivité venue non pas des chiffres, mais du raisonnement, et des sentiments, qui ne font pas forcément bon ménage. Et maintenant, je vais me l'acheter, le bouquin.


A PRESENT, HONORONS UN TALENT VERITABLE – je me sens tout petit :

Publié le 4 mars 2013 par Caroline Alamachère - Article du nº 293 de "Riposte laïque"


La meute des bien-disants, les crocs acérés pour la circonstance, tels des pitbulls sauvages qu’on aurait omis d’euthanasier, bavait par avance de déchiqueter ce doigt importun qui s’était permis de montrer une lune que tous répugnent à regarder en face.

Obertone, digne de bout en bout, ne se départissant jamais de son calme et de son sourire, a su donner des leçons de courtoisie et d’écoute à tout le plateau.

Non sans mauvaise foi c’est Natacha Polony qui ouvre le feu, accusant l’auteur de La France

Orange Mécanique de n’avoir pas suffisamment catégorisé les faits qu’il rapporte alors qu’au contraire, ils le sont parfaitement. Là, on se dit que si elle n’a que ça à lui reprocher, tout va presque bien.

On sent Laurent Obertone peu rompu à l’exercice du condamné, peinant à se défendre, tellement pour lui l’évidence des faits qu’il relate parle d’elle-même. Comment en dire plus quand tout est déjà dit dans son livre de la plus éclatante manière ?

Mustafa El Atrassi, le « comique » de service (celui qui avait frappé son ex-compagne et dont la sœur raconte l’historique familial émaillé de viols, de séquestrations, de mariage forcé et de violences en tous genres (1), n’a pas lu le livre mais il sait qu’il est forcément raciste et qu’il ne le lira pas, et pose une question fort intéressante et qui transpire la tolérance : « Est-ce que vous pensez que la société a besoin de vous ? ». Le public applaudit et s’esclaffe, sans doute sur ordre d’un panneau « applaudissez » qu’on lui brandit, à moins que ce ne soit par décérébrage précoce. Ces braves gens rigoleront moins le jour où l’un de leurs proches se fera égorger par derrière par un pauvre petit délinquant.

Il faut bien leur pardonner, ils n’ont pas lu le livre, sinon ils ne riraient pas du tout. Le grand dadais rajoute « Je regarde Faites Entrer l’Accusé toutes les semaines et ça se passe toujours à la campagne ». Evidemment, on ne va pas montrer des meurtres commis par les minorités, ça ferait très mauvais effet, qu’il est bête ! On voit bien qu’il ne connaît pas la page des personnes recherchées par la police sinon il pérorerait moins (2). Il croit bon d’ajouter avec un grand sourire faux-cul que de toute façon, les délinquants dont on parle sont français puisqu’ils ont été naturalisés. C’est sûr, vu comme ça…

Sur Facebook les commentaires font rage et nombreux sont ceux qui, du coup, veulent acheter le précieux ouvrage, montrant une fois de plus à quel point l’élite médiatique est totalement coupée du peuple et le méprise. L’effet attendu n’est pas celui que la meute espérait et c’est tant mieux.

Ruquier semble moins acerbe et hostile qu’on aurait pu l’imaginer avec des multiples « c’est vrai que… », « vous avez raison quand vous dites…», qu’il répète à plusieurs reprises même s’il tente de minimiser son ressenti et de trouver des failles au livre qui manifestement l’a troublé. Il en lit d’ailleurs quelques extraits durant l’exécution du condamné, et ces derniers sont plutôt bien choisis, bien tournés et édifiants.

Bien entendu, les invités s’agitent. La plupart sont d’illustres inconnus. Il y a deux nanas que je n’ai jamais vues et que je ne reverrai sans doute jamais, et qui se permettront au final un jugement sans appel sans avoir lu une seule ligne du livre (j’espère qu’elles ne seront jamais jurées ces deux-là). Russo, un comédien de seconde zone se permet lui aussi de dénigrer le malheureux Obertone sans en avoir rien lu, avec la mimique du gamin à qui on veut absolument faire manger des épinards qu’il sait détester sans les avoir goûtés.

Je n’aime pas ce que vous dites et je me battrai pour que vous n’ayez pas le droit de le dire serait un parfait résumé de cette émission.

Mais nous n’avons encore rien vu. Reste le meilleur, la cerise sur le gâteau, la mise à mort par le torero bellâtre Aymeric Caron, sorte de relève fringante du finissant BHL, celui dont Eric Naulleau

avait déclaré récemment « soit on a du génie, soit on bosse, soit on est Aymeric Caron », et qui doit certainement se caresser le visage avec amour chaque fois qu’il se regarde dans un miroir.

Face à un Obertone manifestement mal à l’aise, Caron le végétarien enfonce une à une ses banderilles avec un sadisme qu’il n’essaie même pas de dissimuler, surjouant les expressions, les indignations, tapant du livre sur la table, vociférant, faisant des grands gestes à la façon d’un comédien de sitcom pour dames âgées. Moi qui pensais stupidement que les végétariens étaient forcément des gens calmes et pacifistes, je découvre qu’ils peuvent se montrer ultra violents et extrémistes… Il est vrai qu’Hitler était végétarien aussi, comme quoi cela n’augure pas nécessairement de l’apaisement cérébral.

Le torero, excité par la muleta Obertone, écume, crie au racisme, invective, insulte, foudroie, pète une durite, et cela crève l’écran face au calme olympien et souriant de l’objet de son mépris. Pour lui tout ça c’est du racisme, ça pue, les chiffres ne sont pas sourcés, etc. Malheureusement pour lui, Laurent Obertone a sourcé tous les chiffres qu’il donne, donnant la possibilité à ses lecteurs de s’y référer pour vérifier.

On sent que notre Lolo a du mal à se défendre, qu’il est plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral, que convaincre une bande de pitbulls en colère demande une préparation préalable que manifestement il n’a pas. Qu’importe, il parvient tout de même à conserver son amabilité face à eux, laissant finalement aux téléspectateurs la possibilité de constater par eux-mêmes l’ampleur du déni des bobos et de leur furie médiatique. Harcelé, accusé, acculé, Obertone tient bon quand même, parle doucement, tandis que les internautes désireux de s’offrir son livre grossissent les rangs.

Bien entendu, la question fatidique arrive « est-ce que vous n’avez pas peur que ça fasse le jeu du Front National ? ». Car c’est cela le vrai problème, c’est le jeu du FN. Savoir que des gens se font zigouiller, violer, agresser, est finalement très secondaire, mais faire le jeu du FN, ça c’est vraiment grave. Les victimes de viol, oui, bien sûr, c’est terrible, affreux (silence gêné de quelques secondes en hommage aux violées sans doute, mais on n’en jurerait pas), mais parler des violeurs non, on en parle déjà beaucoup trop comme ça. D’ailleurs à chaque fois que vous allumez votre télé il y a encore une violée qui vient vous gâcher votre civet de lapin, c’est insupportable à la fin !

Sur la page Facebook de l’hystérique Caron, les petits mots pleuvent. Je me permets de lui poster le lien des personnes recherchées par la police pour sa culture personnelle. Le lendemain matin, ô surprise, le bellâtre a supprimé tous les commentaires négatifs pour ne garder que ceux des fans qui l’aiment, l’admirent, le trouvent beau. Narcissisme quand tu nous tiens…

Au final Laurent Obertone a su hier soir tant bien que mal s’attirer la sympathie par sa gentillesse et par la place de victime que les autres, par leur comportement excessif et irrationnel, lui ont donné.

Par curiosité, ce dimanche je jette un œil sur les ventes de son livre et constate que plusieurs nouveaux commentaires ont été postés à la suite de l’émission. Sans le vouloir, les moutons de la bien-pensance ont finalement créé la réaction inverse de celle qu’ils avaient en tête, et ont largement boosté les ventes du livre. Un petit commentaire résume tout à lui seul : « Ce livre est une véritable bombe contre le politiquement correct. La vindicte médiatique en est la preuve la plus tangible. De plus le livre est dans le TOP de toutes les ventes sans publicité et avec une diffamation sans précédent ».

Tout est dit.

La France Orange Mécanique est actuellement classé 2e dans le classement des 100 meilleures ventes sur Amazon, toutes catégories confondues (juste 

derrière S. Hessel classé 1er…).



Je voudrais bien d'ailleurs, moi le Singe Vert et bien d'autres, qu'on cesse de baver comme des veaux devant la statue de Hessel, qui trouve "normal" que les Palestiniens commettent des attentats, parce qu'ils sont "exaspérés". Moi aussi je suis exaspéré, par les femmes entre autres, et je ne me suis jamais mis au viol en série. Et les juifs aussi pourraient être exaspérés, et pourtant, on ne les a jamais vus se faire exploser dans des restaurants allemands, ni même dans des bureaux d'organisation néonazis. D'autre part, qu'on m'explique la façon de "s'indigner" sur commande. Je ne suis pas Ruquier, moi, qui se marre sur bouton-pression, ni comme son public, qui applaudit avant même d'avoir vu les diapos du FLOP TEN. Si je me force à m'indigner, je vais trouver ça con, et mon efficacité sera nulle.

Lisez donc J'y crois pas, patronné par Renaud Camus (allez-y, collez votre étiquette) qui vous démolira tout ce programme d'indignation bien-pensante et bien-disante. C'est vrai, quoi, moi aussi je suis pour la paix dans le monde ! Pour la fin de la faim et des viols en série ! Original, non ?


LA JOURNEE DE LA FEMME


ET PUISQU'ON EN EST LA SUR NOTRE BRILLANTE LANCEE VOICI QUELQUES REFLEXIONS BIEN SENTIES DE SYLVIE VACHER A LIBOURNE, AVEC SON ASSENTIMENT :

Le 8 mars me fait chaque année le même effet. J'ai la sensation ce jour là d'être en plus d'un sous homme, une chose à honorer une fois par an ! j'ai beau entendre les discours féministes qui argumentent les éléments que l'on peut faire passer ce jour là, je suis désolée, j'entends mais je n'accepte pas, je ne comprends pas, je ne cautionne pas.
Tous les jours de l'année je me bats pour ma dignité, pour notre dignité, mes filles, mes amies, les femmes courage ; dans une situation extrêmement précaire, après avoir travaillé depuis l'age de 17 ans, être mère de trois enfants, j'ai toujours vécu l'injustice, je l'ai toujours dénoncée, et je me suis toujours fait honneur de porter le combat féministe dans toutes les situations qui m'en ont données l'occasion. Le moindre mot, la moindre allusion sexiste, je ne laisse jamais passer et j'en ai entendu des inepties, comme vous. je n'ai jamais rien lâché ! j'ai toujours décidé de MA vie, j'ai quitté des hommes indignes, j'ai fait des procès à des patrons, j'ai tenu tête à vous messieurs mais aussi à vous mesdames qui avez voulu me faire croire que c'est moi qui était dans l'erreur. Je n'ai jamais baissé les yeux. Je n'en suis pas moins ravie d'être une femme et j'assume sans problème ma féminité, je l'apprécie même. MERCI MAMAN !
Alors le 8 mars NON je ne veux pas faire pitié. Je ne veux pas que l'on me regarde différemment !
JE VEUX QUE LA PARITE ARRETE D ETRE UN ALIBI POUR RELEGUER LA MAJORITE D ENTRE NOUS AU PLACARD. Notamment en politique ! là où l'on le proclame haut et fort.Messieurs n'oubliez pas que nous sommes la moitié de ce monde.
Mesdames n'oubliez pas que vous êtes la moitié de ce monde.

BEN ÇA C'EST CHIÉMENT TAPÉ.

ET PUISQU'ON EN EST LA :


LES MERES PORTEUSES


Sans être le moins du monde pro-Vatican, quel que soit le pape, je me demande vraiment à quel degré d'ignominie nous sommes descendus dans notre civilisation pour accepter qu'une femme puisse porter un enfant pour une autre : comment ! Ces dames râlent, protestent et n'ont pas de mots assez assassins pour fustiger les clients de bordel, qui introduisent leur petit fétu dans un vagin pour quelques secondes, alors qu'elles ne voient pas que remplir un ventre avec un enfant occupe le corps de la femme pour bien plus longtemps et de façon bien plus impressionnante et sacrée ? J'appelle cela de la Prostitution Majuscule, un véritable scandale, et si certaines de ces brillantes féministes ne voient pas où est le problème, c'est vraiment qu'elles n'ont rien dans le ventre, ni dans le cerveau, ni dans le cœur.

On peut être une femme et se déclarer parfaitement heureuse de rendre service tout en étant une conne monstrueuse. Les partisans de la prostitution vous montreront aussi des putains parfaitement heureuses. Ça m'étonnerait beaucoup, beaucoup, si elles étaient en majorité... S'il s'agit

d'un métier comme un autre, alors pourquoi n'envoyez-vous pas votre fille faire un stage de formation ? moi je revendrais ma maison et j'irais à poil dans les rues s'il fallait sauver ma fille de la prostitution, et j'espère bien que je ne serais pas le seul. Le monde, et les femmes comme les autres, devient vraiment un ramassis de gens qui ne pensent pas comme moi, qui ne suis pas un petit saint, mais qui ne me roule pas dans la dia rrhée idéologique.

L'avortement, la contraception, l'homosexualité, tout ce que vous voulez, mais le charcutage et la marchandisation de la chair humaine, non, merci. La femme enceinte a nourri le fœtus de son propre sang et de sa propre chair. Si elle l'abandonne, c'est une honte. Si la misère l'y a contrainte, autre honte pour les commanditaires. Comment ! On s'étrangle quand des Indiens ou des Brésilliens vendent leur rein ou leur sang pour se faire du pognon, à l'aide de filières criminelles bien rodées, et nous devrions trouver "normal", "naturel", de vendre des ventres ? Putain je gerbe.


Et puis je discute avec une femme qui me dit que je ne peux pas comprendre, et que ce n'est pas une raison pour que ce soit nécessairement mauvais. Que certaines font ce choix, ou celui de la prostitution, comme on en ferait d'autres. Elle a raison. Mon opinion n'est que celle d'un homme qui n'y pige pas grand-chose. Eh bien, à la prochaine...

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