62 06 Ce n'est que fort tard que j'ai appris - ô candeur de mes maîtres ! - qu'un mot grec ne pouvait avoir qu'un seul accent, sauf suivi d’un enclitique. Il a fallu que je le découvrisse moi-même. C'était « évident », chers professeurs. Ben voyons. De même qu'il était « évident » que le do, le ré, possédaient chacun leur fréquence : c'était « évident ». Pour moi, « do » pouvait aussi bien être n'importe quelle note, puisque de n'importe quelle note on pouvait, effectivement, faire partir une gamme... dont la première note ne pouvait être qu'un « do », arbitrairement ! J'ai passé de onze ans jusqu'à vingt ans à ne pas pouvoir comprendre ce système des gammes, de do, de ré, de mi.. Dans l'impossibilité donc de faire la moindre dictée musicale, où mes seules notes justes étaient les fausses par étourderie. Car je faisais des efforts, je vous le jure. Mais voilà : les hauteurs des notes, c'était « évident ». Un seul accent par mot grec, c'était « évident ». Pédagogues de mes couilles.
62 11 11 Seigneur accorde-moi juste un vers, une expression qui puisse 'm'immortaliser, “les moutons de Panurge”, “l'œil du maître” "daffodils" : car ce n'est que par là que l'homme survit, juste un fragment de phrase. Il ne me reste plus le temps que d'inventer, de découvrir, une simple formule qui me rappellerait,. A présent l'écriture me fait ressentir. Prenez leçon de moi, écrivains ratés.
62 11 19 .D'autres qui découvraient l'existence d'Aix-en-Provence, ou du Puy-en-Velay – sauf une : “Ah oui ! J'y suis allée en vacances !”Alors Jeanne d'Arc, pffff ! Cette foutaise...
62 11 22 Il nous en vient d'ailleurs tant d'autres (« Tu te sers, Viêt”, à un copain de Saïgon, dont la sœur (pourquoi pas) répétait « moi j'écarte et tu enfonces” - volontiers ma foi : il s'agissait de forcer entre deux mâchoires de pince les deux plaques d'un sous-verre…)
62 12 04 Bonjour. Je souhaiterais vous renvoyer l'article dont le n° de facture est le 9267236, mon numéro de cliente est le 503 556 20, mon adresse est A. Malheureusement, le relai "O" ne consent pas à vous renvoyer le paquet en cause, disant qu'il lui faut une icône de type "smartphone" (appareil que je n'ai pas) afin qu'il puisse cliquer dessus. Je trouverais dit-il ce symbole "en regardant sur internet". Or, en explorant votre site, il m'est impossible de repérer une telle icône (ou une "clé"). Malgré les documents en ma possession et que je présente, rien ne convient, trois fois de suite, et le délai de rétractation se trouve atteint. Pourriez-vous me préciser ce que je pourrais faire. Avec mes salutations les meilleures. A Téléphone7. 62 12 07 Le monde est comme ça depuis la nuit des temps et sera comme ça jusqu'à la nuit des temps. Parce que la seule vérité, la seule de chez Tout Seul, c'est qu'un jour ou l'autre on va tous CREVER. Alors on fait tout ce qu'on peut pour ne pas y penser, car un monde habité par la VERITE serait un asile de fous où tout le monde hurlerait d'horreur. On prend donc un peu de hauteur, au lieu de débiter des vérités à deux balles. Tenez, moi, par exemple, je ne me gêne pas pour vous faire de la métaphysique à deux balles. 61 08 30 (?) C'était encore le temps où nous descendions la rue Paul-Louis Lande pour déboucher sur la faculté des Lettres, qui fut transférée trois ans plus tard, progressivement, au centre des terrains vagues talençais. Les bus en direction du campus grouillèrent. Puis nos étudiants se motorisèrent : tâchez-voir de trouver une place libre dans les parkings, à l'Université Michel-Montaigne : les roues trébuchent sur les racines au pied des grands arbres plantés là pour faire joli, et qui ne tarderont pas à encombrer, pour peu que les édiles s'en mêlent, ou s'emmerdent. 62 01 17 Exactement ce que j'avais demandé à mon directeur de maîtrise, qui fut nommé à Lille. Puis je me suis rendu compte que potasser une maîtrise se faisait au petit bonheur la chance, et que le prof se contrefoutait totalement de vous suivre dans vos travaux : l'étudiant français travaille sans filet avant de se planter devant un jury d'inspecteurs de travaux finis. Alors j'ai calé. Mais non sans une nostalgie tenace pour tout ce que cette préparation de bientôt 40 ans m'aura permis de côtoyer 62 01 29 Je préfère alors renoncer à la liberté, car la tyrannie me manquerait trop (pour l'exercer). Maintenant, qu'on l'exerce sur moi, pas de problème, j'ai d'ailleurs toujours plus ou moins eu l'impression d'en subir. Les frontières dues à la liberté d'autrui sont trop subtiles, mouvantes d'un individu à l'autre et même d'une heure à l'autre. Respecter la liberté d'autrui, c'est se soumettre je ne dis pas à la tyrannie mais au moins à l'arbitraire, aux caprices, aux humeurs d'autrui, c'est chiant comme la mort, c'est se fatiguer toujours à jouer au funambule, parce que personne ne respecte exactement l'autre comme l'autre voudrait être respecté, on appelle ça "les rapports humains", ça fait chier, et j'ai autre chose à foutre, alors j'évite les autres le plus possible. Tout le monde n'a pas l' "instinct" des frontières, on m'a toujours engueulé pour mes gaffes, alors je me replie, je parle à 4 ou 5 gens et à mes fournisseurs, et ceux qui ont le sens des relations humaines eh bien tant mieux pour eux, quant à moi j'ai assez gigoté sur mon fil en faisant le guignol et en me cassant sans arrêt la gueule, alors maintenant stop, rideau, walou, point barre. 62 02 09 Mme Thérèse n'a sans doute jamais vu de film porno : ce sont toujours les femmes qui font les avances, et jamais je n'ai vu de violences. C'est un vrai paradis : des femmes qui veulent, et qui ne prennent pas les hommes pour des salopards violeurs et vicelards. Donc des films très éloignés de la réalité. Mme Hargot, dépassez donc le générique, et cessez de prendre les hommes pour des porcs et des bourreaux. De toute façon maintenant j'évite les femmes le plus possible, et je ne m'en porte pas plus mal. Vous avez gagné, Vous êtes (re)devenues carrément dissuasives,moralistes, puritaines et repoussantes. Vous nous méprisez. Au moins comme ça vous êtes libres. Eh bien, pour votre gouverne, nous aussi. Si vous souhaitez récupérer le contenu de votre blog, allez dans l'administration du blog, puis dans l'onglet "tableau de bord" puis dans l'onglet "outils" et cliquez sur "exporter". Vous recevrez ensuite un email sur l'adresse du compte de blog. Dans cet email envoyé par "sudouest service" vous avez un lien pour télécharger l'archive de votre blog, avec l'avertissement suivant : "Une fois le fichier téléchargé, nous vous invitons à décompresser l'archive avec le logiciel de votre choix (7-zip par exemple). Pour consulter votre blog en mode "déconnecté", ouvrez simplement sur la page "index" se trouvant dans le dossier décompressé." Il s'agit en fait d'une copie de votre blog que vous pourrez regarder sur votre ordinateur, même en étant déconnecté d'Internet. ...C'est on ne peut plus clair. Vous n'avez rien en caractères hébreux ? ... avez-vous observé combien l'agglomération bordelaise s'étend désormais très exactement autour de son cimetière ?) - 63 02 26
63 03 24 La "table du temps et des fêtes mobiles" sur mon missel ne va pas au-delà de 1960, considéré sans doute en ce temps-là comme le comble de l'avenir, au-delà duquel il eût été dangereux, indécent, de porter l'esprit. Je m'en fous de la Grande Librairie. Djian n'est capable que de sortir des conneries niveau Sud OUest Dimanche ("rendre aux autres ce que j'en ai reçu", on dirait le curé de ma paroisse). Les autres ne sont que des parvenus convenus devenus cons. Des écrivains qui fabriquent du pâté de campagne pour Carrefour. Et que je te vante ma petite cuistance, et que je te fais le modeste, et que je ramène ma petite tronche de gonzesse à claques... La semaine précédente, c'étaient Onfray et Lucchini, alors "Plus dure sera la chute" comme ils disent. Mais vraiment, quand je vois ces énergumènes de la platitude, je ne me sens pas, mais alors pas du tout écrivain. Pourtant je le suis, dans mon fond de tiroir. Seulement, ceux-là ne sont pas de ma bande. Ma bande à moi tout seul. Et zobi cake. Travailler quinze heures par jour, je ne vois pas en quoi ça forme l'esprit. On a juste le temps d'aller chier et de courir se coucher. Les médecins, les hommes d'affaire, et autres, font des métiers passionnants, je ne dis pas. Mais 9 métiers sur 10 sont ultrachiants, tu passes ta vie à gagner des clopinettes pendant que le patron et les sous-chefs n'arrêtent pas de t'engueuler parce que tu ne vas pas assez vite. Alors un avenir de zombie comme ça, la jeunesse
EN BAS DE LA CANEBIEREn'en veut pas. "Le travail" n'est pas une valeur en soi. Merde alors. H72f0c36baa1608a164b9b5d06e6c21ef.jpgaka Ka mate, ka mate! ka ora! ka ora! Ka mate! ka mate! ka ora! ka ora! Tēnei te tangata pūhuruhuru Nāna nei i tiki mai whakawhiti te rā Ā, upane! ka upane! Ā, upane, ka upane, whiti te ra! Vais-je mourir, vais-je mourir ! Vais-je vivre vais-je vivre ! Vais-je mourir, vais-je mourir ! Vais-je vivre vais-je vivre ! C’est l’homme aux cheveux long Qui est allé chercher le soleil et l’a fait briller à nouveau Je marche vers le haut, je marche à nouveau ! Un pas vers le haut, un autre… le soleil brille ! J'aime pas les anniversaires j'aime pas les gens j'aime pas mes amis j'aime pas ma femme je m'aime pas j'aime pas le suicide. Alors je couche avec ma femme je reçois mes amis je fréquente des gens je souhaite des anniversaires, et quand je me regarde dans la glace je me tutoie. Quand même. Et toujours pas de suicide, tiens, là, ça ne marche pas. Et à force de se faire enculer, on y prend goût, on se met à aimer la vie (car la vie n'est qu'un grand boyau anal), et l'un dans l'autre on se démerde, oui, bon, c'est c'lààà ouiiii, et si je me tais ça ne dérange personne, ILS continuent à discuter sans moi, et même, de choses intéressantes, qui ne sont pas moi, ce monde me surprendra toujours. 14 05 16 non, la culture n'est pas en recul. Ce sont les projecteurs qui se braquent toujours et de plus en plus sur les plus cons. Nous avons toujours été une minorité, une ELITE, parfaitement, je répète une ELITE. Dont 99% des "gens" se foutaient et se sont toujours foutus. Mais qui ont fait l'histoire du monde.
21 05 16 - je me demande si cette famille Norel ne serait pas descendue d'anciens juifs, d'où leur piété ostentatoire ; je me souviens que tout le monde avait récité la prière avant de se coucher, à genoux sur les tommettes roses de la cuisine ; après quoi j'étais allé coucher avec mon camarade, et nous avions échangé fait sous les draps des concours de pets. Ensuite, j'avais dû me relever en pleine nuit pour vider sur le fumier le contenu d'un pot de chambre plein à ras bord, croupissant depuis des jours sous la grande armoire ; impossible de se rendormir vu la puanteur intacte - Les maîtres à penser de Nuit debout sont des bolcheviks d'occasion, des Che Guevara bas de gamme dont la vraie passion n'est pas la liberté mais la servitude. S'ils arrivaient au pouvoir, ils commenceraient par enfermer tous les opposants dans des camps, ce que le communisme a su faire de mieux. La radicalité est toujours une preuve d'impuissance. Ils sont archi-minoritaires et ne représentent rien.'' - Pascal Bruckner - A NOTER 21 MAI 16 FAIT Je ne suis peut-être pas génial, même que je viens d'annuler d'un coup de pouce huit lignes extraordinaires surtout question modestie. Mais enfin j'aimerais bien que la fermeture sans cesse repoussée de ces blogs privés stoppe ses effets délétères : une connexion, zéro, une, zéro, c'est un peu trop binaire tout de même, au point de ressembler à l'électro-cardio d'un agonisant, ou à l'électro-encéphalo de Ribéri. Nous étions nombreux à demander la glaire, euh la gloire, alors ne nous déceptionnativisez pas. Vous êtes déjà nombreux devant la Phynale, à humer les relents d'aisselles moites, de crampons terreux et de couilles écrasées. Bientôt vont retentir les harmonieux "Paris, Paris, on t'entube !" ( oui, bon, il y a des enfants sur la toile), je regarderai une mi-temps, sur mon ordi de bureau, comme ça ma femme ne viendra pas me ferche. Allez, bande de mégalo, joyeuse joie de vivre, et revenez me donner la joie de donner. Je m'en fous de mon nom, il ne me plaît pas, j'aurais préféré Tartempion ou Crachouillard. Monsieur et Madame Tête-en-Feu ont une fille, comment l'appellent-ils ? Macha. Je vous laisse réfléchir là-dessus. Hardt Vandekéén von Kohn, Graf von Hüttelsdorf und Barstatt-Mandegen. Sieg, ZOB! Sieg, ZOB ! • Croyez-moi, quelque amour qui semble vous charmer, • On n'aime point, Seigneur, si l'on ne veut aimer. Burrhus, I, 1 de Britannicus A NOTER 63 05 22 F ITR
Bataille, comme Foucault; comme Baudrillart, comme Barthes, m'ont toujours profondément indifféré. Ce sont des philosophes qui parlent qui parlent qui parlent. DE quoi, on s'en fout, ils s'en foutent, ils ronronnent comme un chauffage central, ils pourraient parler de la cachexie des bêtes à corne ou du céleri rémoulade, je m'en fous, ils s'en foutent, ils font du bruit, pas la moindre passion, pas la moindre personnalité, ils font cours, parfaitement interchangeables, ils répandent la poussière, on ne sait pas ce qu'ils pensent au juste, eux non plus, quand ils ont fini on referme son classeur, on secour sa poussière et on va au bordel. La procédure d'export est simple. Le blogueur peut exporter son blog en se rendant dans la rubrique "Outils" de l'onglet "Tableau de bord". Cliquer sur la demande d'export Vous recevez AU BOUT DE QUELQUES HEURES un mail (à l'adresse indiquée dans l'onglet "compte", si ce n'est plus la bonne, il faut la changer avant de faire la demande d'export) Cliquez sur le lien reçu dans votre boîte mail et téléchargez l'archive. Elle est compressée, il faut la dézipper (généralement vous avez un outil pour cela sur votre ordinateur) dans un dossier que vous créez (généralement, il suffit de faire "glisser-déposer" le contenu du dossier d'archive vers le nouveau dossier). Pour accéder ensuite aux données du blog, double-cliquez sur le fichier "index.html" qui ouvrira votre navigateur (même hors connexion). Il est nécessaire de préciser que cet export contient une archive de tous les contenus et media / fichiers publiés sur le blog et sont restitués dans un format ZIP. Ce format n'est pas ré-importable sur un autre outil du marché mais peut être conservé sur votre ordinateur et consulté même hors connexion, même quand le blog n'existera plus. Si vous souhaitez des précisions, merci de me contacter à : jm.leblanc@sudouest.fr 63 6 27 Tiens, je m'en fous totalement de cette fermeture inique (sa mère) sur la plate-forme Sud Ouest. Rien ne sert à rien puisque de toute façon vous devez mourir, on connaît, j'en ai fait mon pain sec de tous les jours. Mais j'aime aussi la devise de Sarah Bernhardt : "Quand même !" que mon grand-père meusien prononçait "quante même). Que feriez-vous si vous étiez en train de jouer à la balle et qu'on vous annonçât la fin du monde dans vingt minutes ? Question posée à St Louis de Gonzague : "Je, dit-il, continuerais à jouer à la balle". Ce "Je, dit-il", n'est-il pas admirable ? Ledit saint mourut à 22 ans dans l'extase pour ne pas dire dans l'éjaculation. A chacun sa connerie la mienne c'est de continuer coûte que coûte, même si j'ai manifesté une grande passivité, car la passivité "pour avoir la paix", la "lâcheté" si souvent dégainée par des crétins qui ne vous arrivent pas à la semelle (à se demander de quoi Allah se mêle), eh bien ça se paye, comptant, très gros, très douloureux, au moins autant que toutes ces merdes à couilles qui vous balancent sans se gêner leur propre exemple à la gueule, en toute modestie. J'ai appris une chose, moi qui me suis toujours comporté comme tout le monde, c'est-à-dire comme un génie méconnu dont on s'arracherait plus tard les documents biographiques, c'est qu'il suffit ("y a qu'à, faut qu'on, vrai con) de laisser parler sa personnalité ou faute de mieux sa personne, et alors, alors mon pote, tu peux écrire tout ce que tu veux, ce sera bon de toute façon, parce que ce sera toi. Turanzin. Car il ne suffit pas d'être refusé par tous les éditeurs pour être excellent. Et je m'arrête, parce que je vais dire des conneries. CETTE PHOTO EST DE VINCENT PEREZ. LE DANSEUR QUI SAUTE, LE PHOTOGRAPHE N'A PAS COMMUNIQUE SON NOM. IL EST RUSSE ET VIT TRES LOIN D'ICI, PERSONNE N'EN A RIEN A FOUTRE. XXX 63 07 01 XXX 63 07 02 l'incapacité de l'auteur, y compris dans sa vie personnelle et sociale, de consentir au moindre effort pour instituer des relations dites « efficaces ». « J'y suis bien arrivé », « Comment on a fait nous autres » - eh bien, ramassis d'ignares, lorsqu'on a bien une fois pour toutes constaté que tous ses efforts ou prétendus tels ce qui revient au même aboutissent rigoureusement au même résultat, à savoir infinitésimal, on laisse tomber, je laisse tomber. Immaturité ? Parfaitement. Paranoïa puérile ? Oui. 63 07 08 noter : shakespeare fait We are such stuff As dreams are made on; and our little life Is rounded with a sleep. The Tempest Act 4, scene 1, 148–158
63 07 13 “Et qu'on m'ôte donc ce disgracieux scrotum, ce fétu ridicule - coupez ! » - au nom, disait-il, des promesses non tenues - les femmes, que je sache, n'ont jamais rien promis.
Dans un bar de Bagnères-de-Bigorre j'observais un jour un ancien para qui paradait au bar ; il tenait en laisse eût-on dit un petit homme de son âge, qui buvait ses paroles, suivait ses regards avec la dévotion dévorante d'un véritable chien, prêt à bondir à la gorge de quiconque sur le moindre signe de son maître. Il y avait là quelque chose de bouleversant, d'insondable, et de profondément pitoyable. Je pensais aussi à ce Philippin asexué, chevalier rampant, Anaclecto (Reflets dans un œil d'or) : soumis, servile, adulé comme un chiot familier ; de tout le film je demeurai fixé sur ce second rôle où je m'identifiais sans distance ni restriction, au détriment de l'intrigue essentielle, que j'estime encore inimaginablement invraisemblable. Bonheur hypnotisant de la cette intense soumission. De cette garde extatique en piteuse déroute devant la folie meurtrière - je n'approchais pas d'une telle extase. J'étais grand, lourd, blanc. Le jour où mon ami Landry, calquant toutes mes expressions à m'en exaspérer, m'avait mystérieusement traîné derrière les chiottes pour m'exhiber son petit bout de chair grêle et visqueux, je m'étais esquivé sans un mot dans la gêne la plus extrême ; pourtant nous avions tous les deux treize ans. Jamais nous n'avons par la suite évoqué cette erreur. Mais se rouler dans l'herbe comme un chien ventre à l'air devant les cousins Gine que je trouvais beaux (morts alcoolos côte à côte au cimetière à St-Lys), je l'avais fait. Déculotter Jean-Guy Rabot dans le fossé pour le sucer, je l'avais fait. Les garçons de mes classes auraient décelé sans faillir ce désir non de sexe mais de soumission. Seule une extrême connaissance de soi doit toujours corriger la vocation, et sans relâche y présider. 63 09 06 Quand je vois tous ces ingénieurs hautement diplômés qui se précipitent généreusement sur l'Europe pour résoudre le problème du chômage, j'en ai les larmes aux yeux.
63 10 10 Bientôt nous allons élire les présidents en fonction de leurs coutumes sexuelles. On n'a qu'à faire comme l'empereur Héliogabale : il mettait devant lui à poil tous les candidats à de hautes fonctions, et il choisissait celui qui avait la plus grosse. Comme ça tout sera résolu. Et pour les femmes, on prend le tour de nichons. Et allez hop ! Je suis désolé, l'Education Nationale ne fait pas EXPRES d'orienter les élèves en fonction de leurs résultats. Les matières dites "bourgeoises" sont des matières fondamentales, et quelqu'un de nul qui ne veut pas travailler n'aura qu'une "mauvaise" orientation. Ou alors, on étudie aussi d'autres matières, mais sans culture générale. DONC, une orientation pour ceux qui ne savent rien de culturel. J'ai fait 39 ans de "conseils de classe", et JAMAIS nous n'avons orienté QUI QUE CE SOIT en fonction de son origine sociale. Mais à 4 en maths et 2 en français, forcément, on ne devient pas PDG. C'est quoi, ce mépris des "petites professions" ? Un maçon, c'est plus con qu'un ingénieur ? Un jardinier, plus crétin qu'un notaire ? L'Education Nationale fait son boulot, il faudrait que les journalistes arrêtent depuis 40 ans de tirer dessus à boulets rouges avec des griefs parfaitement ineptes. Après, les parents embrayent et répètent à leur enfant que ce qu'ils apprennent c'est de la merde "bourgeoise" qui "ne sert à rien". Ensuite, ces élèves-là sèment le bordel en classe et prétendent qu'ils ont de mauvais profs. Y en a marre de l'hypocrisie. C'est la vie qui fait le tri, si ce n'est pas les profs d'abord, c'est le patronat, et un coup de pied au cul, un !! 55 02 01 Mais moi, l'auteur, l'indécent, dont l'intervention ici même est le comble de l'indécence, je suis passé directement de ma campagne axonienne (de l'Aisne) à Tanger, urbaine, exotique, sans rien de commun avec Paris. Enfance à la campagne, adolescence marocaine. Ni paysan, ni Pied-Noir, auparavant changeant de village, extérieur à tout, vivant reclus chez ma grand-mère, et les fils du fermier – puis, d'un coup, filles espagnoles et juives de Tanger, sexe et nombril, seul. le brequin vit avec la brequine dans une petite grange a flanc de montagne----il y neige depuis hier et on ne le reverra caracoler au bord des torrents que lorsque reviendra le printemps avec le retour des oies sauvages----le brequin en profitte pour brequiner joli et refaire son poil d'hiver et la brequine pour tricotter coudre tresser la paille en faire des paniers et des chapeaux pour quand viendra l'été----ils dorment plus longtemps car avec le changement d'heure et la neige qui a cassé les poteaux électriques il n'y a plus de courant dans l'étable------en plus il a perdu sa carte bleue et n'a donc plus un sou pour faire venir les dépanneurs ou s'acheter un groupe électrogene--------encore???????????????? (Fkj) Descriptions "en l'air", sans illustrations. Comme un match de football à la radio, et ça marche encore très bien. Vous imaginez. C'est précis, c'est vivant, et je donne mon avis de façon outrecuidante. Et ce n'est pas long. Allez-y. 64 01 31 Elle s'en va : « Ciao, bonne émission » avec un accent néo-aztèque à couper au couteau. Voir un homme s'escrimer sur un cahier n'incite pas à la conversation. Je veux une efficacité immédiate. « S'intéresser à elle » ? Navré. Je ne sais plus si je souffre ou si j'en prends mon parti. Les « moi » seraient donc successifs ? Voyons voir comment les moi sont. Ma cohérence est donc : « Moi, vivre ? Ça va pas non ? Avec tous ces risques ? Plutôt rester morpion, plutôt toute sa vie, râler contre le monde entier. » - est-on naturellement introverti ? ¿ Mexicana, me quieres ? De l'intérieur de ma voiture, et vitres relevées, je demande cela aux femmes que je croise sur les trottoirs. Et je me réponds en chantonnant sans fin, sur l'air de Papa maman la bonne et moi : « T'es vieux t'es moche t'es con tu pues / Tu crèves t'es vieux t'es moche t'es con... », etc... Donc: j'ai eu peur. Mais : l'ai décontracté surtout, l'air de s'en foutre, consentir à perdre mon temps, à ne pas « faire mes devoirs » pour Papa l'Instite, il me reste à tourner en troisième personne pour composer le personnage.
64 02 13 Mon épicier arabe m'appelle « chef ». Moi, jamais je n'oserais appeler qui qui ce soit « chef » (malgré mon gendre qui m'a dit que tous « ces gens-là » nommaient « chef » les personnes qui leur semblaient sympa). Il m'a toujours semblé à moi que c'est l'expression du plus grand mépris, et il m'est arrivé si souvent de prendre publiquement des tronches de chien battu que je me demande pourquoi les autres en ont ainsi profité, au lieu de m'avertir fermement de reprendre, sur les traits de mon visage, mes esprits, ma dignité. 64 03 03 N'importe quel candidat peut être accusé de n'importe quoi. Moi-même, si n'importe qui fait une enquête sur n'importe quoi, je puis être jugé justiciable de quoi que ce soit. Le monde est UNE NOUVELLE DE KAFKA. Je ne crois pas à la justice, quelle qu'elle soit, de quelque époque ou de quelque pays que ce soit. Exemple : j'ai le nez au milieu de la figure ; or, un nez ressemble plus ou moins à un pénis. Des enfants peuvent le voir en pleine rue. DONC n'importe qui peut m'accuser de pédophilie, et il se trouvera toujours quelqu'un pour le faire, surtout si je suis candidat à la présidence de la République. Fermez le ban.
64 03 23 La Grande librairie, toujours aussi fausse et banale. L'enfance comme pureté... Je me suis toujours senti sale, double, insincère, d'aussi loin que je puisse remonter dans l'enfance. Toujours l'impression de ne rien faire ou dire de ce qu'il fallait, et pire, toujours l'impression que je ne pensais pas, que je ne sentais pas ce qu'il fallait. Croyez-moi, c'est atroce. Et ça ne m'a jamais quitté. Et en plus, certains connards viennent me dire que je l'ai fait exprès, et que je ne vais tout de même pas me mettre à me plaindre. FUCK YOU ALL. ILV, 64 05 04 Madame, Monsieur, Un nouveau ticket vient d'être créé. Vous pouvez le consulter à l'adresse http://www.inlibroveritas.net/ticket-public.html?open=kpWXZA%3D%3D. Si vous avez des questions, consultez notre FAQ http://www.inlibroveritas.net/faq.html 12 05 17 Bon, encore une interdiction. Pas les Noirs, pas les Belges, pas les pédés, pas les bonnes femmes, pas le gouvernement, pas le pape, pas les vieux, pas les esquimaux, pas les enfants, pas papa, plus rien, on ne rigole plus, du tout du tout du tout. C'est vilain de rire. C'est pas beau. Ca fait de la peine. Bouhouhouhou. On va tous chialer, et après, eh ben on se foutra sur la gueule au nom de la morale et de la pitié compassionnelle. . Pas les chiens, pas le sexe, pas les oiseaux, pas la merde, pas Dieu, plus rien on vous dit, plus rien plus rien plus rien. Merde ! Putain ! Chiottes ! Cul de curé, pine d'ours et bonne d'enfants !
64 6 3 aller sur moteur de recherche DERNIERE HARKA ... pour sauter comme eux faut du poil au .. et bien entendu du poil aux f... oyez gentilshommes qui sont ces manants etc ... ou alors ELOGES DU PARA www. apophtegme .com ou héritage/symbo4 camp d'idron c'est le lieutenant R.MAIRE qui avait adapté ce chant de la légion .. sur la route près d'un vieux chène , pour sauter comme eux etc ... hémanridron.com paroles paillardes .. Amitiés MCM Écrit par : MARECHAL | 30/05/2017 3 juin 2017 ilv, présentation du « Péché de chair ». Ce qu'il advient lorsque des machos sans énergie veulent faire de leurs maîtresses des créatures sans volonté propre.
30 09 2017 Je constate depuis plusieurs années que le moindre universitaire auteur d’une thèse poussive se voit désormais ouvrir largement les portes de l’édition dite savante, alors même que plus aucun écrivain contemporain ou presque ne serait capable, et ne parlons pas de dignité, d’évoquer l’œuvre d’un de ceux dont il a hérité. Qui voudrait d’une préface de Yannick Haenel sur Melville, ou d’un texte de Mathias Enard sur Balzac ? Pas moi ! ASENSIO, noter 64 10 04 Quand j'étais gosse je voulais me libérer de mes parents, et mes rêves étaient de déclencher une guerre mondiale. Puis en grandissant je le suis aperçu que tout le monde était contre moi et me mettait des bâtons dans les roues parce que j'étais un peu bizarre et même complètement dingue. A présent j'ai compris que je me prenais pour un aigle et que je n'étais qu'une poule ou le roi des cons. Alors qu'on arrête de nous bassiner avec des histoires à la graisse de kangourou. Parce que les aigles, de là-haut, eh bien ils vous chient dessus. 64 11 04
64 12 27 Mon agence immobilière exigeait une indemnité après désistement, et je prétendais au téléphone qu'on m'avait volé mes papiers d'identité ; ils veulent me voir en personne, je réponds que je pars au Nicaragua (incohérent d'ailleurs : comment aurais-je pu, sans papiers ?) ; puis c'était mon propriétaire à Rostren, ce gros plein de barbe, qui entendait se faire payer pour un mois de plus (j'étais parti sans préavis), demandant à mon principal de me retenir mon loyer sur ma paye ! Hélas, pour un Camus il y a cent crétins fils du "poheuple" qui foutent le bordel dans la classe en empêchant les autres de bosser, voire en l'empêchant de le faire parce que c'est un lèche-cul du prof. Les "enfants de pauvres" sont persuadés que"ça ne sert à hhien " de faire des études et qu'il vaut mieux se mettre à trouver un boulot au lieu d'aller flemmarder à la fac. Quand on n'a pas les bases on n'a pas les bases point barre. C'est une fatalité, parce qu'on n'a pas les documents sous la main d'une part, parce qu'on hérite d'une culture qui nie absolument la nécessité du savoir, et qui emboîte le pas derrière tous les contempteurs de l'enseignement qui aboient et chient sur tous les profs qui sont tous des crétins par principe. Je suis pour le retour au préceptorat, et pour ceux qui ne le peuvent pas, il y a le téléenseignement qui marche très bien aux USA et en Australie. Sans qu'on ait besoin de passer la moitié du cours à empêcher les fils du peuple de se bagarrer entre eux en faisant le plus de bordel possible. Quelqu'un qui veut s'élever dans la condition sociale doit d'abord s'isoler et bosser. Mais aller dire et répéter que la salope d'Education Nationale et les pauvres cons de profs FONT EXPRES de perpétuer l'ordre établi sont des criminels de la pensée.En sport, il y a les premiers et les derniers,quelle que soit la façon de s'entraîner. Pour le sport, on trouve ça très bien. Pour l'éducation, c'est l'abomination de la désolation. L'éducation procède par "élimination", et alors ? comment voulez-vous faire autrement ? Il faut mettre 18 à tout le monde au nom de la démocratie ? Il faut délivrer des diplômes de math sup à des prétentieux qui ne savent même pas faire une division ? Et je ne parle pas de la littérature, qui ne sert mais alors là absolument à rien de rien ! Il y a 95% des gens qui refusent la culture sou prétexte que c'est la "culture bourgeoise" - mille excuse, je préfère Mozart à Mireille Mathieu et Voltaire à Cyril Hanouna.
3 1 2018 C'est vague comme la mer ce que tu réponds. J'estime que tout le monde sans exception prend exactement les mêmes risques que le voisin, et que si on ne risque pas sur un plan, on risque sur un autre. Simplement, les uns exhibent leurs risques et les autres risquent sans le montrer. Un fonctionnaire pépère risque autant, en ennui, en monotonie, en vie conjugale, en soucis financiers, avec ses fils qui se droguent, que Untel qui grimpe sur l'Himalaya. A la fin on meurt tous, et c'est le risque supérieur, et sans filet pour personne. Exemple, je n'ai rien risqué pour "la sécurité de l'emploi", mais j 'ai risqué ma santé mentale en faisant un métier universellement méprisé, à me faire engueuler par des gamins qui n'hésitaient pas à répandre partout le bruit que je ne savais pas faire mon métier, avec le soutien de tous les journalistes. Je n'admets pas que certains estiment, unilatéralement, avoir pris "plus de risques" que moi. Changer de partenaire conjugal, d'accord, c'est un risque, mais conserver toujours le même contre vents et marées, eh bien c'est un putain de risque aussi, et j'en ai pris autant plein la gueule que d'autres. 5 janvier 2018 Il n'y a pas la moindre trace d'antisémitisme dans Voyage au bout de la nuit, qui est d'une fraternisation universelle. Ce n'est pas Céline, l'auteur, c'est le génie, par la bouche dégueulasse de Céline. Maudissons le trou du cul de Céline qui a chié cette oeuvre, mais bénissons la merde fécondante qui en est sortie. Quand j'écris, ce n'est pas moi qui écrit. Il serait temps de faire la différence entre ce qui est écrit par la bouche de Dieu et le salopard dans lequel, que vous le vouliez ou non, Dieu a choisi de s'incarner. Cela dit, je n'ai JAMAIS défendu l'antisémitisme. Les chefs-d'Oeuvre, SI. 1 Gérer J’aime · Répondre · 30 m Didier Blum Vous cautionnez avec une analyse tordue très celinienne. C'est votre choix, je ne le respecte pas. 1 Gérer J’aime · Répondre · 25 m Bernard Collignon Hugo était un salaud, il a provoqué la folie de son frère en lui chipant sa fiancée. Claudel était une pourriture, qui a laissé sa soeur croupir à l'asile. Voltaire était une pouffiasse, qui a maudit les juifs dans son Dictionnaire philosophique. Shakespeare était un antisémite forcené. Je serais très obligé à vos Seigneuries de bien vouloir daigner m'indiquer les ouvrages qu'il me serait bien permis de lire, avec ma plus profonde révérence.N'oublions pas non plus que Villon a poignardé un prêtre, et que Vigny en a dénoncé un autre pour le bagne, afin de profiter de sa propriété. Et vidons, vidangeons toutes les bibliothèques infectées par cette bande de dégueulasses immondiciels. Sans propagande, un pouvoir ne peut rien faire, vu le nombre d'opposants qui vont toujours lui aboyer aux basques, quoi qu'il fasse. Pour qu'un gouvernement soit efficace, il faut museler l'opposition, qui sinon devient hystérique (voir tout ce que l'on a déversé sur Sarkozy, Hollande, Trump,Poutine). Et quand tout le monde est dans la rue, on change le gouvernement, qui de l'opposition passe, cette fois, aux manettes, et à son tour musèle l'opposition. La démocratie est paralysante. Tout le monde braille, et rien ne se fait. C'est tantôt les uns, tantôt les autres qui ont le pouvoir et le pognon, les hommes sont comme ça, et de temps en temps le peuple ramasse tout de même quelques miettes, lesquelles seront remises en cause bien entendu par une opposition, etc... C'est la nature humaine, et qu'on ne vienne pas nous bassiner avec la perfection de la vertu : elle n'a donné que des catastrophes.Gérer
65 04 28 L'édition, c'est réservé aux colosses de la communication humaine. Et rien 'exaspère autant que de voir ces athlètes s'efforcer de démontrer qu'ils sont aussi de petites choses fragiles et secrètes... Le pire, c'est qu'en même temps, ils le sont. Il faut être né comme ça. Voir Céline qui a joué les persécutés alors qu'il entraînait des autocars entiers de médecins spécialistes d'hôpital en hôpital à travers tous les Etats-Unis et le Canada en une frénésie de tournées de chanteurs de rocks...Et que je te baratine, et que je te pousse tout le monde au cul, et que je te fais des conférences en anglais devant les plus hautes sommités médicales... Je t'en foutrais, moi, du petit toubib souffreteux de banlieue ! à la fin, peut-être, mais celui qui a pu le plus peut le moins. Et Lamartine amoureux transi qui courait tous les bordels d'Italie ! ça fait du monde je te jure... Etc, etc... Bref, si on n'est pas menteur, tricheur, parano et schizo, on ne devient rien, mais rien du tout, en littérature. 65 06 16 Si tu veux de la concurrence, depuis des mois j'entends le sang circuler dans ma tête, un bruit sourd et aigu à la fois, plus des vertiges. Mais je ne vais pas passer ma vie chez le médecin, qui va me déclencher un traitement du tonnerre de Dieu avec de la chirurgie, de la chimio et tout le bataclan, et une fin de vie de larve entre fauteuil et hôpital, pour la plus grande gloire de l'héroïsme médical et de la Sécurité Sociale. 65 06 17 3
65 07 20 Une bonne dose de don pour l'intrigue, aussi. Ceux qui réussissent jouent tous un DOUBLE JEU. C'en est même répugnant. "Ah que je suis malheureux ! ...pourriez-vous me présenter à Untel ? ...et me préciser le montant de mon compte en banque svp ? Aaaah, quelle souffrance que la condition humaine ! De quel côté la caméra ? 65 08 08 Sur Facebook, on peut râler contre tout et n'importe quoi, on se sent vachement important, et quand quelqu'un ne vous plaît pas on peut l'allumer comme une bête ou le saquer. Et franchement, je ne peux plus m'en passer. Il y a eu "avant Facebook" et "après Facebook". C'est fini, la timidité, les interrogations sur la manière dont il faut parler, diriger son regard, faire attention à ses mimiques, avoir peur de tout le monde et de soi-même, fini tout ça. Merci Facebook d'avoir transfiguré ma vie. Et je peux même me foutre de ma propre gueule. Merci. A noter de mon Liégeois : On médit de la pornographie mais c'est la pornographie qui m'a sauvé de l'amour. S'il n'y avait pas eu ça, je crois que je serais devenu fou... Pas du tout, pas du tout... J'ai erré en jouant à touche-touche, "tiens, si j'essayais ça... tiens, si j'essayais ça". Et à un moment donné, "ça" c'est débloqué, mais je serais bien emmerdé de te dire comment. J'ai eu de la chance dans mon errance, c'est tout. Je n'appelle pas ça "vouloir", en serrant les poings, en serrant les dents, avec la logique et les coups de poings sur la poitrine "gourou-gourou c'est moi que j'ai les plus grosses". Je trouve parfaitement ridicules les gens qui parlent de leur "vvvvolonté" alors que c'est le hasard et la Grâce de Dieu (tout de suite les gros mots...) qui font tout le boulot. Il faut bien que les faibles arrivent aussi à se démerder, de temps en temps. 65 12 02 Oui, désolé, je marche, je cours, je galope. Chez les gilets jaunes, je discerne la volonté de hurler sans y remédier, jusqu'à ce qu'on en crève en tourbillonnant sur soi-même. La rage d'imputer aux autres tous les malheurs du monde n'a d'égale que la rage de certains autres à vouloir vous démontrer que tout est forcément de votre faute à vous. Les deux positions sont aussi connes l'une que l'autre, et je les renvoie dos à dos. Non pas en face à face,mais en fesse à fesse. Face au néant, que veut dire "avoir raison" ? Le raisonnement mène aux mêmes abîmes autodestructifs que l'hystérisme. L"hystérisme étant bien fatigant, je me permets de choisir la flemme.
65 12 02 C'est emmerdant, mais que j'offre mes faiblesses à tout vent, Lefth me l'a déjà sorti. Fâcheux. Réponse : ce n'est pas parce qu'un masochiste se tortille en gueulant "Vas-y fais moi mal mets-la moi bien profond je jouiiiis" que l'on doit obtempérer en s'acharnant sur le connard. Quand je vois quelqu'un qui a l'air con, ou boiteux, ou nègre, je ne vais pas lui gueuler dessus "ah le négro, ah le boiteux, ah le con". Non. Je m'abstiens, je me détourne, je le laisse tout seul avec sa merde, ou bien j'essaie de trouver un remède, un adoucissant, et non pas "ah, tu jouis des coups de poings dans la gueule ben tiens connard en v'là une dizaine"... Désolé. Décembre 2018 : C'est de LUI que je parle là, pas de moi. J'ai été comme ça plus ou moins il y a fort longtemps, la préhistoire. Oui le cerveau peut des choses, mais par définition il ne peut rien contre l'irrationnel. "je sais bien, mais quand même", c'est ce que je le fais, c'est ma devise.Si je me soumets au pire c'est parce que je sais qu'il sera remplacé par pire encore parce que je n'ai pas l'envergure pas la résistance et que je préfère les catastrophes connues aux catastrophes inconnues. Je n'ai pas envie de me retrouver dans un poste de police ou à l'asile de vieux parce que j'aurai voulu être libre, planquer ma femme et me retrouver à brailler sur un trottoir. Quand je fais l'intéressant je résiste parce que je sais que je me rends ridicule ou odieux je sais de quoi je parle merde j'ai 74 ans si je n'ai toujours pas compris c'est en effet que je suis con. J'attends des autres qu'ils me foutent la paix si ce n'est pas trop demander. Tu me vois aller faire des scènes de ménage dans un bureau d'éditeur, me casser la gueule dans une manifestation, voyager et arriver complètement claqué avec la tourista dans les boyaux, partir au Tibet et devenir un glaçon qui délire ? Vivre avec un mec et assassiner une pute pour compenser ? Tripoter une petite fille et me retrouver en taule ? Faire de la politique et me faire insulter ? Conquérir une connasse et me retrouver sous une avalanche de coups de téléphone insultants ? Enfin quoi merde ! Me ruer sur des islamistes et finir égorgé avec les couilles dans la bouche ? C'est confus ce que tu dis ; des généralités généreuses. Moi, c'est clair, concret, désastreux et destructeur. Alors pour le peu de temps qui me reste, NON, MERCI, NON, MERCI. Je continue exactement comme j'ai commencé, je connais le chemin, j'irai jusqu'au bout de ma ligne sciemment réfléchie et pesée archipesée avec mon cerveau et mon affectivité, advienne que pourra, n'advienne rien du tout, d'ailleurs, n'en déplaise aux esprits chagrins, merde, con, putain, chiottes. SI VOUS AVEZ LU JUSQU'ICI SANS RIGOLER, VOUS AVEZ GAGNE UNE BRANLETTE GRATUITE. De Schubert. devise.si http://devise.si/
65 12 26 : J'ai lu, j'ai lu, mes poumons sont vides, je ne peux plus crier, ça m'arrivera de temps en temps, comme un chien qui fait couic-couic sous les roues des connards. Je ne peux pas être "pour le peuple". J'ai toujours détesté les travailleurs, les pue-la-sueur qui ne respectent rien de rien, qui rotent à table et qui conspuent les arabes, les juifs, les femmes et les pédés. Qu'ils se bagarrent avec les bourgeois si ça les arrange, moi je suis du côté des érudits qui à travers les siècles, les guerres et les épidémies, dissertaient sur une virgule chez Lucrèce ou les significations d'hiéroglyphes. Et quand je réagis, c'est comme à des piqûres de moustique. A bas les idéologies, vive les langues mortes, moi je travaille sur ce que je connais. Les crève-la-faim sans culture me font chier, les bourgeois qui les assassinent m'écoeurent à dégueuler, vive la Divinité, vive les Bouquins.
66 01 14 Re: bco Les ballades avec toi au ralenti sur les petites routes de l'Entre-Deux-Mers sont de véritables petits joyaux de bonheur et de respiration. Les femmes sont magnifiques à regarder, à adorer, à se masturber devant des images, mais dans la vie quotidienne ce ne sont que des soucis, des récriminations d'éternelles victimes, quand on baise on est un salaud et quand on ne baise pas on est un pédé, de toute façon on est un homme DONC on a tort, tu n'as qu'à lire les médias, alors non, excuse-moi, les femmes, c'est PAS un bonheur. Toujours à se foutre de votre gueule ou désireuses de profiter de la situation, non, merci. Sauf toi, bien entendu. Les femmes ne sont supportables que si l'on évacue totalement la notion de sexe et de sentiment. A ce moment-là, ce n'est plus la peine qu'il y ait des femmes, ou des hommes, évidemment.
20 01 19 Exact. J'attends que les choses se simplifient, que Dieu se mette entre parenthèses par exemple et que la Tout Eiffel se dresse sur sa pointe. Et si je regarde froidement, "je ne sais pas toi" comme on jargonne, mais moi je vois la mort, et ceux qui voient autre chose c'est qu'ils se sont mis un bandeau sur les yeux pour voir l'intérieur du bandeau et pas la mort ; quand je regarde "froidement", c'est "froidement", pas avec des fioritures socio-psycho-éthiques et je ne sais quoi. La seule vérité c'est la mort point barre. Le cabotinage est mon expression naturelle, je suis un acteur qui se regarde jouer, et il n'y a pas de honte à chercher la justesse de ton pour ne pas emmerder les autres et ne pas s'emmerder soi-même. Le manque de cabotinage s'observe chez les pierres et chez les grenouilles, et je me sens plutôt humain, tu vois. Dès que je me réveille je dois surveiller mes pensées qui commencent à galoper comme un hamster dans son tambour et sous les projecteurs. Je suis calme ne t'en fais pas, j'explique. Je me défends toute la vie contre le malheur justement, c'est-à-dire contre moi, et contre la sottise, la mienne et celle des autres. 14 02 19 Les ouvriers sont des connards, impossible à cultiver. Ils m'ont tiré les cheveux longs pour voir si c'étaient des vrais. Ils détestent les arabes,les juifs et les pédés.Vous n'arriverez jamais à en faire lire un. Je préfère de loin les intellos, on a au moins un langage commun. Vive la culture, bordel, vive la culture. Mais, je suis incapable aussi, comme les ouvriers, d'écouter un raisonnement suivi : je trouve qu'il y a des "sautes" du raisonnements, des incohérences, des "logiques" qui n'en sont pas. Exemple typique : "Les hippopotames ont la peau verte, DONC le vent vient de l'est. "DONC" ? "DONC" ? ...et quand vous ne comprenez pas, les intello se fâchent ! vous faites exprès de ne pas vouloir comprendre ! non : je n'aime que les dingues et les illogiques.
16 02 2019 Oh que oui que c'est dur, toujours les regards ironiques, les petits airs entendus et supérieurs, les moues de mépris, les ricanements, les "Tu parles !" déchiffrés sur les lèvres des passantes dès que je les regarde, ça te fabrique un climat de rancune et de haine que je ne te décris pas. J'adore ce que tu me dis : "La sacralisation de leur petit con ou leur liberté sexuelle". Leur liberté consiste essentiellement à refuser tous les hommes sauf les 2% qui de toute façon s'envoie qui ils veulent, et à pouvoir se branler en soufflant comme des locomotives. Les fachos espagnols commencent à se repositionner contre le "Fffféminisme". Redresserions-nous enfin, faute de mieux, la tête ??
18 02 19 La raison démissionne. Pour ma petite pomme prétentieuse : il y a désormais pour moi deux catégories : la mauvaise, qui veut tuer du juif, et la bonne, qui ne veut pas tuer du juif. Oui, je me classe dans la première catégorie, parfaitement, et je vous emmerde. 21 02 19 Je ne crois pas que l'humain détienne la clef de l'humain... A un moment donné, c'est la force des choses, le destin, appelez ça comme vous voulez, qui décide. Quand un homme tombe, il bat des ailes dans le vide avec ses bras. Mais il se casse la gueule. Combattons quand même, pour l'honneur.. 12 03 19 Pascal Taintignies Les femmes comme vide couilles pour protéger les enfants 😖 1 • J’aime • · Répondre • · 10 h • Bernard Collignon Tiens, un homme encore plus con que les féministes... 1 • J’aime • · Répondre • · 2 h • Pascal Taintignies Bernard Collignon je suis féministe et je t'emmerde • J’aime • · Répondre • · 1 h • Bernard Collignon Evidemment que tu m'emmerdes, si je t'encule... • J’aime • · Répondre • · 1 h • Pascal Taintignies Bernard Collignon je te laisse fantasmer tranquille dans tes guogues • J’aime • · Répondre • · 1 h • Bernard Collignon Prout. Je suis pour un recours massif à l'éducation par correspondance et la télévision interactive.Fin des établissements scolaires et des problèmes relationnels qu'ils engendrent. Les élèves qui veulent se rencontrer pourront le faire en se connectant mutuellement. Plus de racket, plus d'insultes, plus de persécutions, plus de chahuts.Je ne veux pas dire qu'il y en aura plus, je veux dire qu'il N'Y en aura PLUS. Tant qu'on voudra éduquer les enfants dans des structures de groupes, tout sera destiné à rater. Car les humains sont des cons : plus on en met ensemble, plus les comportements à la con se développent. XxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxP
Péguy xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx . Les athées ont tort de se réjouir à la vue de la déchristianisation de la France, car leurs idéaux se détruisent en même temps que le monde chrétien. « Selon Halévy, en effet, personne n’a jamais été heureux. Alors que cette expérience a été universellement vécue, personne ne le dit et personne n’en parle. Tout se passe comme si nous conservons tous un secret, dont tout le monde intérieurement connaît le contenu, mais que personne n’ose révéler au grand jour. » D’où le sourire de la petite fille Espérance… Celui qui aime, qui vit par amour, qui agit pour l’amour, réalise spontanément la morale sans même y songer. « Or, c’est cette dualité du Bien et du Mal qu’il s’agit de surmonter et de réaliser par la mystique ; cette dernière y parvient en substituant la dualité du Bien et du Mal par la dualité de la Vie et de la Mort. » « Le christianisme est une tentative de dépasser la morale par la mystique ». l’homme est éduqué pour mourir intérieurement et demeurer incapable de s’émerveiller. la condition de l’humanité : l’impossibilité d’être heureux associée à l’impossibilité de ne pas espérer Approuver comme suit : - Proposer à l’enfant les préceptes chrétiens et lui demander de les suivre à la lettre, c’est véritablement vouloir le rendre fou (de mémoire, KIERKEGARD) -
Les intellectuels anarchistes mais bien à l’aise : excellente pique ! - Oui, croire en Dieu est, en effet, ridicule. - Noter dans les réserves : Citation du 1er février 2016 :/ "C'est justement parce que l'on néglige pendant dix ans la lente infiltration des mensonges familiers et des politesses que brusquement il faut qu'un révolutionnaire crève l'abcès". fait Charles Péguy, Lettre du provincial, 21 12 1899
Citation de juin 2017 "D'abord, ils nieront la chose. Ensuite, ils la minimiseront.. Enfin, ils diront que cela se savait depuis longtemps" Alex Humboldt fait 23 10 2019 Comment font-ils tous, chez Busnel, pour avoir une telle faconde ? Pour parler d'eux-mêmes et de leur Oeuvre avec tant d'à-propos et de cabotinage ? Pour démontrer qu'un écrivain, avant tout, comme un marchand de patates ou un réparateur à domicile, est avant tout une grande gueule, illustration du fait qu'un écrivain, c'est essentiellement quelqu'un d'adapté, profondément et jusqu'au fond des moëlles, au monde, à son manège, à ses compromissions, à sa civilisation de putes ? ...et qui s'obstinent contre vents et marées, pets et diarrhées, à proclamer que le besoin d'écrire provient d'une inadaptation foncière, d'un abîme de souffrance ? C'est quoi, ces martiens ? Et je suis quoi, moi, le rougissant, le balbutiant, le gaffeur ? Un vulgaire trou du cul ? Peut-être, peut-être. Mais nom de Dieu, je ne suis pas le seul. 01 12 19 Ben me connaissant je vais passer 20h à ranger le bordel, et le jour suivant j'en aurai encore à faire vu qu'il faut empêcher que le bordel se reconstitue et chez moi il se reconstitue Il serait inhumain de me demander de faire attention à chacun de mes gestes pour que le bordel ne se reconstitue pas. ça veut dire à chaque seconde faire attention où je range ci; où je mets ça, ou est-ce que j'ai classé ci, où est-ce que j'ai empilé ça, dans quelle pièce, dans quel tiroir, en pensant à quo, et qu'est-ce que je faisais à 15h 15, et qu'est-ce que je dois faire à 17h 12, et pif, et paf, et pouf, et v'lan. Ben non. Et je ne suis pas une mécanique. Pour éviter le bordel dehors, ça, il faut de l'ordre dans sa tête. OK ! Pour avoir de l'ordre dans sa tête, chez certains individus, il faut dix ou quinze ans de psychanalyse. Moyennant quoi, selon ce que l'on est, la psychanalyse remet tout en ordre dans la tête, ou refile encore plus de bordel, et si en math - par - donne +, dans la tête ça reste à moins. Alors comme je ne suis pas un autre, je me démerde avec ce que je suis. Je n'arrive plus à recontacter mon couvreur, il m'envoie paître ou il répond de façon dilatoire. Si je dois toujours être derrière son cul pour vérifier s'il a fait ci, s'il a fait ça, sans me fâcher, sans prendre des mimiques de con, en ayant l'air de m'y connaître, pour à la fin me faire rouler quand même, je préfère que ma maison s'écroule, elle tiendra bien 30 ans, et moi non. Alors, puisque c'est "les enfants" qui veulent tour bien restauré, eh bien, qu'ils s'en démerdent EUX. Moi les rapports humains, je les ai au cul. Surtout pour des conneries pareilles. Ce que je peux faire, c'est demander aux pompiers de m'étaler une grande bâche bleue sur le toit. Même ça c'est compliqué, parce que le délai est de plusieurs semaines, et en plus, si on leur téléphone par beau temps, ils ne viennent pas. Il faut téléphoner quand il pleut bien à verse, il faut penser à la coïncidence, et j'ai aussi autre chose à foutre, et les rapports humains, surtout utilitaire, je les ai au cul (bis). Si j'y pense, j'aviserai. Si je n'y pense pas, tant pis, et zobi. 8 12 19 Mais enfin ! Plus tu gagnes plus tu es corrompu ! quelle idée de s'indigner ! quand tous les électeurs aurons enfin compris qu'au lieu de jouer au père La Vertu ils feraient mieux d'assimiler les règles pavloviennes du fonctionnement des pouvoirs, ils deviendront cyniques et revoteront pour les Balkany ! on vote non pour le plus propre, mais pour le moins sale !IL EST IMPOSSIBLE DE DEVENIR QUOI QUE CE SOIT SANS S'ETRE MIS LES MAINS DANS LE CAMBOUIS JUSQU'AU-DESSUS DU COUDE, c'est clair ! Tu crois que je m'imagine que le RN est un parti de petits anges immaculés ? Et comment devient-on candidat à ton avis ? ...en écrasant les autres de son propre parti, en récoltant plus de pognon, en calomniant,en intriguant, et arrivé au sommet, on voudrait des gens PROPRES ? Il faut sortir des contes de Noël, là... PÉGUY PEREZ ENNUI À NOTER qu’en Germanie le mythe des dieux qui se sacrifient pour les hommes existe aussi. Wotan meurt au moins pour une famille, les Nibelung. 6 1 20 Gisele Haggege
L'agenda 21 et 30 de l'ONU est censé faire claquer quelques 90 % de la populace.... Qu'ils le fassent car peu de personnes en valent le coup..... N'oubliez surtout pas d'aller voter et de payer vos impôts, taxes, amendes, horodateurs sodomites, regardez toujours et encore vos émissions de merde de télé poubelle, rentrez et restez bien dans le moule de la matrice, pucez vous avec la RFID sous cutanée, bannissez l'argent liquide, soyez connectés, vive la 5G, le linky, les villes connectées, votre esclavage programmé, votre mort.... 🖕🤣🤣🤣 Laissez votre pouvoir dans leurs mains d'enfileurs d'enfants ! Vous reprendrez bien une dose de glyphosate pendant que vos gosses apprennent comment prendre du plaisir en se masturbant à l'école ! Pendant que vos parents crèvent comme des chiens dans les EHPAD à 3000 € par mois pour bouffer d'la merde à 20 centimes en gisant dans leurs excréments, pendant que Macron et ses potes vous dépouillent chaque jour un peu plus, que vos chères gardiens de la paix vous matraquent , que les agriculteurs se suicident, que les jeunes s'immolent par manque de thunes ou vendent leurs culs pour payer leurs études.... alors qu'ils n'auront ni boulot ni retraites..... Continuez à faire semblant d'être heureux et de vivre dans un putain de pays démocratique, pensez à vos vacances, votre écran plasma et votre voiture qui est juste le reflet de ce que aimeriez être et paraître.... Continuez dans cette voie ! Consommez, votez, offusquez vous devant Greta, croyez que les incendies en Australie, en Californie, au Portugal, en Amazonie etc sont naturels et à cause du réchauffement climatique de mes deux... Laissez vous prendre votre terrain par l'état sodomite et continuez de payez des loyers alors que vous êtes propriétaires ! 😜 Cette humanité m'a fortement déçue.. . L’homme vit uniquement du sentiment qu’il est en contact avec le monde mystérieux de l’au-delà : ce sentiment vient-il à s’éteindre en lui, c’est alors qu’il meurt de cette « seconde mort » dont on ne ressuscite pas. Dimitri Merjekowski A NOTER 30 01 20
S'il me fallait renoncer à mon dilettantisme, c'est dans le hurlement que je me spécialiserais. E. M. Cioran : Syllogismes de l’amertume à noter 07 02 2020 FAIT Mettez 11 imbéciles d'un côté, 10 philosophes de l'autre. Les imbéciles l'emporteront. C'est ça la démocratie. 43 Citation de célébrité Jacques Brel 17 03 2020 En 1945, après Hiroshima, Albert Camus fut le seul à déclarer que nous étions désormais entrés dans l'ère de la barbarie. En 2020, soyons nombreux, du fond de notre âme, à prendre conscience de ceci : la Peur nous a tous précipités dans un absolutisme que nul despote au monde n'aurait pu mieux souhaiter : la ghettoïsation à domicile de toute une population. Nous avons ces jours-ci assisté en direct à la mort de la démocratie. Au nom d'une instrumentalisation soigneusement orchestrée, au nom de notre sécurité, nous voici privés de toute autonomie, voire de tout mouvement ; et les seules protestations que nous trouvons à exprimer consistent à reprocher aux dirigeants de ne pas nous avoir précipités assez vite dans les mâchoires de la dictature. Que l'inévitable retour de la Liberté nous en garantisse désormais un meilleur usage, si le salut de l'Humanité n'est pas un vain mot. J'ai toujours voulu être reconnu. Je l'ai été, dans mon métier, à travers tous les établissements scolaires. La foule qui applaudit ou qui rigole, c'est une sensation extraordinaire, et je n'ai jamais pu m'en passer toutes proportions gardées : un auditoire qui rigole ou qui applaudit n'a plus la moindre once d'hypocrisie. Et je ne renierai jamais quoi que ce soit de ce que j'ai été, ou cru être, ce qui revient au même. Autrefois, vouloir être reconnu était une marque de valeur. Aujourd'hui c'est devenu quasiment méprisable. Pourquoi ? parce qu' "ils sont trop verts" ? Alors maintenant oui, que je suis sur le seuil de l'absurde, tout est vanité. Mais PAS AVANT. - Afficher le texte des messages précédents - « J’ai connu de grands hommes, et même des génies : Joyce, Malraux, Saint-John Perse, Einstein, Henry Miller, Picasso, Chagall, Maïakovski, Rainer Maria Rilke, Montherlant, Cocteau, Dali, Jung, Antonin Artaud, Lehmbruck, Brancusi... Leur trait dominant, pour la plupart, était le fanatisme glacé et la fermeture. » CLAIRE GOLL noter, vous verrez que votre propre histoire vous fait revisiter des endroits familiers ou,par une triste ironie,se sont déroulés les évènements qui vous ont plus tard coupée de la vie----avec le temps vous vous apercevrez que vos déceptions n'ont pas été si dramatiques,vous vous réconcilierez avec les gens qui vous ont déçue-----vous verrez que vous n'aurez qu'une envie,retrouver la douleur que vous aviez fuie----parce que c'est plus facile,c'est tout ce que je peux dire----c'est plus facile-----------------------------en cours de lecture-- PATRICIA CORWELL 03 07 2021
Non, EH ne m'a pas rendu impuissant. C'est dans la tête. Quand j'ai constaté à "un certain âge" que faire l'amour était un tel tintouin, avec des rrrresponsâââbilités, qu'il fallait faire attention au mental, au sentimental, aux susceptibilités, aux réticences, aux conséquences, aux rancunes, aux traîtrises de l'un ou de l'autre, aux fausses interprétations, aux culpabilités quoi qu'on fasse, aux reproches intarissables, aux souffrances et aux tourments, aux précautions physiques de tout ordre pour les deux partenaires, aux larmes, aux crises, aux hargnes et aux cruautés, quelque chose un jour s'est débranché, et tout s'est arrêté. Le désir s'est cassé la gueule et qu'il aille, lui au moins, se faire foutre. Réponse rapide C'est curieux mais à aucun prix je ne voudrais revivre mes 25 à 45 ans quelle HORREUR. Toujours galoper, toujours coupable, d'une angoisse à l'autre, d'une responsabilité à l'autre et les autres qui ne se privent pas pour te le rappeler parce que eux, c'est des petits saints, ouhlala ! En revanche plus je vieillis plus j'apprécie de ne plus jamais être pressé, de ne plus avoir de chef ou de sous-chef ou de quart de chef, de ne plus avoir de relations humaines sauf de loin en loin avec des personnes soigneusement choisies, de faire ce que je veux, même les obligations c'est rien du tout par rapport. Après tout, dans le temps, c'était bien la femme qui faisait toutes les corvées et tout le monde trouvait ça normal, l'homme avait ses corvées aussi on appelait ça "le travail". Eh bien ici la bonne femme c'est moi et je n'en ai rien à foutre. Je peux désormais recadrer Anne sans avoir des scènes et des gueulements sans aucun résultat comme autrefois, alors je m'arrange. Ce que je suis heureux depuis la retraite, c'est dingue.
201021 Oui, cent fois oui, nous sommes des vieillards aidés par les petits-enfants ! C'est ce que j'aurais voulu toute ma vie ! quelqu'un qui m'aide... y compris une maîtresse pour m'aider à supporter ma femme, et ça, pas une femme ne l'a accepté (ah, merde alors...) Et quand je me débattais avec mon métier et toute ma vie, j'en avais des conseils ! Houllala ! et si je pataugeais, ah ben putain c'était ma faute et pas celle des autres et je devais encore me trimballer ça par dessus le marché. Que vas-tu me répondre ? "Air connu" ? Oui, je sais. En attendant, David nous apporte son aide, in extremis, et ouf, ouf, ouf... 201221 Ce qui m'énerve est que je me surprends à reprendre espoir. On a esquinté Trump pendant tout son mandat. Les vipères se déchaîneront contre Zemmour comme les antijuifs contre Israël. Ce sont des vagues de conneries. Puis ça reflue. Seuls les préjugés sont vrais. Et a^rès l'élection, qui sera marquée par une recrudescence et une montée en épingle des attentats "racistes", tout redeviendra comme avant. Je me souviens de l'horreur que j'avais ressentie après l'élection de Pompidou : j'ai senti qu'à partir de cette date, la révolution était vraiment dans le linceul. Le mal est nécessaire.De temps en temps, Gros Jacques fomente une jacquerie. Puis l'ordre naturel, celui qui fait tourner le planète, naître et mourir,revient . Pépère, Mémère, soyez dignes. 251221 Je ne comprends rien à ce que vous dites. Sans arrêt je reçois des hameçonnages de toutes sortes d'entreprises. On me fait croire que je n'ai pas le choix, on m'encombre à pleins écrans, et je tombe sur des manoeuvres compliquées. Faites vos guéguerres en dehors de nous SVP. Merci, et surtout, laissez-moi dans mon statu quo, c'est déjà assez galère comme ça.
060322
Moi, moi ! Les barbies siliconées me font chier, tout leur est due,
elles sont creuses ou remplies de fausseté. "la chance d'être un
homme"? Tu déconnes ? Gainsbourg n'a certainement pas réussi "grâce
aux femmes qui l'ont aimé et trouvé beau", mais grâce à son TRAVAIL et
à son habileté à se dépatouiller dans le labyrinthe des rapports
humains, rapports de ruse essentiellement, où la plus grande gueule
l'emporte. Mais je disais à mes élèves (faites-le taire ! faites-le
taire !) que je ne comprenais pas l'expression "réussir par les
femmes" : des boulets, oui ! Citation : "Les femmes inspirent les plus
grands chefs-d'oeuvre, mais empêchent de les faire". Les femmes ne
couchent avec les hommes que pour engranger des stimulants pour leurs
éternelles et sempiternelles BRANLETTES. C'est tout. Qu'est-ce qu'être
un homme ? C'est d'être seul sexuellement. C'est pourquoi quand ils l
e p quand ils le peuvent, et c'est pas souvent malgré leurs
exaspérantes vantardises de connards, ils tirent leur coup et ils se
tirent. Sinon, ils se font BOUFFER.
060322
Piccoli avec sa toison poitrinale absolument immonde, à vomir, à chier dessus, m'a toujours semblé très exactement semblable à la caricature ignoble de Ma Grosse Bite en Bandoulière tu la sens ma grosse queue et autres diarrhées militaires. Montand, pareil. Ferat, pareil. Pas une once de sensibilité chez cez mammifères à couilles traînantes.J'espère que l'homme, responsable de toutes les guerres, de tous les viols et de toutes les pédophilies, disparaîtra par manipulations génétiques de la surface de la terre. Il n'y aura plus que les femmes, qui pourront enfin se déchaîner entre elles ou seules, mais qui n 'auront plus de termes de comparaison pour y déverser leur haine et leur mépris. Et tout le monde y serra bien gentil et gnagnagnagnagnagna. LA VIRILITE ME DEBECTE ET PICCOLI EN EST LE SUMMUM. IL PUE DE LA BITE. A DEGAGER.
060322
Tiens, c'est la même photo avec un titre différent. On dirait un texte d'explications informatiques, où le même terme désigne tantôt une chose, tantôt l'autre, où une même chose est appelée tantôt d'une façon, tantôt d'une autre, avec un système différent par marque, et où tu te fais foutre de ta gueule parce que tu ne comprends pas, car tu fait vraiment exprès d'être aussi con. C'était notre rubrique : "Matheux vaseux, l'informatique manque de bras".
210322
Les
pompiers sont venus vendredi soir après coup de téléphone au
15.
Aujourd'hui j'ai enfin obtenu le résultat : avc
hémorragique, risque
imminent d'un second par tension trop
forte. Perfusion pour diminuer
la tension. Perte partielle
d'autonomie côté droit, séquelles
neurologiques à vérifier.
Depuis que je suis marié, j'entends des
protestations contre
mon choix, ma femme est folle, fait exprès de
l'être alors
qu'il suffirait d'un peu de volonté, tandis que je suis
le roi
des cons de céder à ses petits caprices. ça m'apprendra a
toujours
me plaindre de tout et de tous. Je n'ai pas eu l'esprit en
effet
de me soustraire à la tyrannie de ma femme pour passer sous
celle
de quelqu'un d'autre. J'étais fait pour être dominé par une
femme,
ç'a été celle-là, et puis c'est marre. "Ma préférence à
moi".
C'est le destin, poil aux intestins. Voulu par moi
tout en râlant que
c'était pas ma faute. Je suis un con et
merde à ceux qui me
condamnent, car je suis peut-être un con
mais je ne suis pas le seul.
Poil au linceul. Aux aaaaarmes
citoyens....
020422
Mais
il est dingue ? Qu'il se l'enfile, son Macron, qui n'attend que
ça
! Je ne suis plus hétéro ni homo, je ne suis plus sexuel du
tout.
Du moins en surface. Pour Mc Kinsey, ne voilà-t-il pas
que d'autres
pays le font aussi, et même bien plus que la
France. L'argument de la
défense est rigoureusement imparable.
"M'sieur, y pas que moi qui
viole" mais oui j'aurais
dû m'y mettre. Si je vote Zemmour ou Marine
il ne faudra pas
que tu t'étonnes. Je suis en cela les traces de Camus
(Albert,
le Grand) qui disait en substance : "L'homme veut toujours
qu'il
arrive quelque chose". Il a dit aussi "On n'a pas raison.
L'on
se donne raison". Je n'ai pas de citation du Bouddha
en tête mais ça
viendra. Un bon morceau de Gouda pour le
quatre heures, y a rien de
tel.
220422
Je signale que les défauts de Macron sont tout aussi flagrants, et que personne ne sera jamais plus à la hauteur. L'Empire Romain s'écroule et nous avec. Le Titanic est en train de couler, et des neuneus s'engueulent pour savoir de quelle couleur on va repeindre les rambardes.
Mais qu'est-ce que Poutine, Hitler ou le Pape ou les rats morts viennent foutre ici ? On pourrait arrêter de lire le Journal de Mickey ? 4 ans d'âge mental, il serait temps de penser à 4 ans et demi !
220422
Spéculer sur l'allongement de la longévité est une infamie et une ignominie. A suivre ce raisonnement de bourreau il suffirait de refaire crever les gens vingt ans plus tôt, comme autrefois, et le problème serait résolu. Ce pragmatisme est écoeurant, et je propose de broyer les cadavres pour en faire des engrais.
Ben oui que j'ai peur de l'autre. Qu'est-ce que c'est que ce raisonnement à deux balles, que dès l'instant qu'il s'agit d'un autre, il est nécessairement sympathique ? A ce moment-là, les Ukrainiens ont tort de ne pas aimer les Russes, qui sont des autres ! Complètement chtarbé, l'autre..
250422
Mais oui c'était un hasard heureux ! je ne dis pas le contraire ! Voir aussi mon passage informatique d'une action "A" à une action "B"... Blanchard et Veyssy me considèrent avec une autorité apitoyée : "Tu n 'y es pas du tout. Après A, il fallait faire F, puis 26, puis C5, puis Balayette 34, puis B". Je m'exclame : "Mais on n'avait qu'à passer de A à B !" Et eux, avec gravité méprisante : "Mais enfin tu ne vois pas que notre méthode est PLUS SIMPLE ?" - aux fous, aux fous ! ...Alors que je rappelais cet épisode hurluberlu à Blanchard, il me déclare avec solennité : "Je n'ai aucun souvenir de ce que tu racontes". BEN VOYONS.
280422
Merci
de tout coeur pour ce courriel chaleureux inspiré par l'amitié
et
le savoir-vivre, une valeur qui se perd. C'est l'histoire
d'un
médecin : "Madame, j'ai le regret de vous annoncer
que ce n'est pas le
covid que vous avez, c'est un cancer".
Et le mari, à son épouse : "Tu
vois, je t'avais bien dit
que tu avais tort de t'inquiéter !" Trêve de
rigolade,
mais bon espoir quand même : Annie recommence à dessiner,
dans
un nouveau style plus sobre et plus efficace. Elle pourra
bientôt
revenir, avec un ambulateur au début, sur lequel
pivotant elle peut se
transbahuter dans son lit sans le secours
d'un infirmier ou d'une grue
de chantier. Por la politique, ON
m'a fèche pour une pompe à chaleur
ou plutôt à tiédeur
extrême, le petit-fils David vient de pousser une
gueulante et
ça va déjà mieux. La prochaine étape sera une
obligation
d'éolienne dans mon jardin, et un retapage de la
maisonnette en bout
de jardin pour y loger huit immigrés. Oui,
nous aurons un confinement,
ce qui fait en deux mots "un
con, finement" en fait lourdement.
DONC tous
mes compliments pour avoir résisté à l'épidémie de
piqûres
sans avoir besoin de boîtes de nuit (renseigne-toi), nous
avons
piqué nos corps afin de voir notre fille, le gendre par la
main
gauche l'empêchant de venir nous voir. Il y a de tout dans
une
médiocratie : internet nuit à la conversation mais permet
aux
Ukrainiens de renseigner leur armée contre les gentils
Russes, ET JE
CROIS FERMEMENT que Jo Biden est un vieux gâteux
qui compense son
impuissance par l'installation intempestives de
missiles phalliques.
D'autre part, mon ex-psy qui me répétait
le caractère incurable de la
parano avait oublié que la
parano se dirigeait, se maîtrisait, se
canalisait, et qu'on
appelait cela "force de vie", "énergie".
Quant aux "gauchistes", ne vous auraient-ils pas par
hasard
chapitrés pour vous faire vacciner, voire ostracisés ?
De puants
soupçons m'envahissent. De même, ne susurre-t-on pas
dans les milieux
autorisés que Mélenchon, à l'annonce de
l'investiture d'un nouvel
archevêque de Paris, envisage une
candidature au Grand Vicariat ?
Jean-Luc en surplis, on aura
tout vu ! Meilleures pensées a tutta la
famiglia, et terminons
par Coluche, "Si les élections servaient à
quelque chose,
ça fait longtemps qu'on les aurait interdites !" de
ch'val,
bien entendu.
Voici un superbe texte de cette extraordinaire Charlotte d'ORNELLAS. A méditer.
Récupération : le débat de la honte
C’est sur Facebook que Christelle Gervaise avait rompu le silence, dans l’indifférence générale, le 5 septembre dernier. Ce jour-là, la veuve du militaire égorgé à Marseille le clamait haut et fort : non, elle n’avait jamais refusé la médiatisation de la mort de son mari, père de ses trois enfants. C’est pourtant ce qui avait été dit et répété par la hiérarchie militaire d’Alban Gervaise. À l’époque, déjà, quiconque en parlait se retrouvait donc accusé de « récupération ». La veuve espérait ce que chaque famille doit probablement souhaiter devant pareil drame : « Toute la vérité (…) tant sur les circonstances que sur le mobile. »
On peut aussi se souvenir de la mère d’Arnaud Beltrame, obligée de démentir avoir refusé que des mairies RN donnent le nom de son fils à des rues, précisant qu’il appartenait à « tous les Français ». Là encore, l’accusation de « récupération » planait. On se souvient encore du père de Jérémie Cohen, qui avait réclamé la médiatisation de l’agression de son fils au candidat Eric Zemmour. À l’époque, ce dernier était malgré tout accusé de… « récupération ». On pourrait aussi citer Patrick Jardin, le père d’une jeune fille assassinée au Bataclan et accusé par certains journalistes d’être sur le « chemin de la haine » en raison d’une colère exprimée trop bruyamment. Lui doit sans doute faire de la « récupération » de sa propre peine…
Ces accusations sont récurrentes, mais non systématiques. Certains drames font la une des journaux sans indignation. Pour différencier les réactions, il suffit d’étudier le profil de la victime, mais surtout celui de l’agresseur.
Lors de l’abominable attentat de Christchurch, aucun commentateur n’a attendu que les corps soient enterrés pour accabler la droite, l’extrême-droite, l’auteur du « grand remplacement » et tous ceux qui avaient repris à leur compte l’expression. Quand on a retrouvé le corps du petit Aylan sur une plage, personne ne s’est occupé de savoir ce que pensaient ses parents au moment de placer sa photo en Une des journaux. Quand Théo s’est retrouvé à l’hôpital, il n’a même pas fallu attendre le début de l’enquête pour que le président de la République se précipite à son chevet. Quand Georges Floyd est mort, personne n’a pensé à sa famille au moment de commenter les manifestations du comité d’Assa Traoré.
Pire encore, sans doute : personne ne brandit l’accusation de « récupération » lorsque des émeutes surviennent en banlieue après l’interpellation, parfois dramatique, d’un enfant du quartier. Ces manifestations de colère là, souvent violentes, sont excusées par l’indifférence du commentaire.
L’explication est assez simple : dénoncer un drame est permis lorsque cela permet de mettre en cause l’Occident, la droite, la police et de défendre, d’une manière ou d’une autre, une quelconque minorité.
Si un drame génère des questions sur la politique d’immigration ou sa conséquence en termes d’islamisation du pays, le procès en récupération est immédiat. La comparaison dessine l’explication : l’indignation autour de la « récupération » a moins pour but de protéger les victimes que d’interdire tout débat politique d’initiative droitière.
Et pourtant, la question reste entière, qui hante quiconque est percuté par une peine aussi immense : était-il possible de l’éviter ? La question peut rendre fou et semble dès lors inutile, à moins qu’elle serve à éviter d’autres drames.
Ce qui est arrivé à la petite Lola relève de l’horreur démoniaque. Comme ce qui est arrivé à tant d’autres enfants qui ont croisé le chemin de monstres aux noms trop connus. Nombre de ces tueurs d’enfants sont français sur plusieurs générations, c’est indiscutable. Les indignés ont raison de souligner que dans ces cas-là, la colère politique est moindre. Mais cela s’explique.
Tout le monde sait pertinemment que le meilleur ministre de l’Intérieur du monde ne peut empêcher le mal de défigurer la société. Qui peut prévoir la pulsion de mort d’un homme apparemment si normal ? D’une femme sans histoire ? Personne. Ce n’est pas l’acte qui est pointé, mais la situation administrative de celle qui l’a posé : que faisait cette femme en France ?
Le raisonnement est logique : quand l’agresseur est français, personne ne peut légitimement poser cette question. Quand il est étranger, en situation irrégulière, frappé d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), la question devient impossible à taire.
Souligner que le bourreau de Lola était une clandestine Algérienne sous OQTF ne servira ni à ressusciter Lola, ni à soulager ses parents, ni à consoler tant de Français meurtris par la nouvelle. Cela pourrait en revanche être le déclencheur d’une prise de conscience absolument nécessaire de la nécessité d’une fermeté drastique sur le simple respect de la loi française.
Ce n’est pas son “origine” qui intéresse, mais son statut : elle était non seulement étrangère, mais administrativement contrainte à ne pas être en France. Or elle y était, sur la route de Lola. C’est un fait, et non une « récupération ».
Trop de Français ont déjà été tués, violés, agressés, frappés par des étrangers sous OQTF, cela doit cesser. La colère est la même lorsque l’agresseur « aurait dû être en prison au moment des faits », même s’il est Français. Ce qui génère la colère, c’est l’impuissance de l’Etat à assurer son élémentaire mission de protection. Celle-là arrive à maturité chez bon nombre de compatriotes.
Car derrière les accusations de « récupération », se cache évidemment la criminalisation du ras-le-bol écoeuré de tant de Français…
Charlotte d'Ornellas
Journaliste à Valeurs actuelles45!^502
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